vendredi 16 juillet 2010

Un cri dans la nuit


Lorsqu’elle fait la connaissance du beau, élégant et irrésistible Erich Krueger, Jenny a le coup de foudre. Après une cour hâtive, Erich l’épouse et l’emmène chez lui, dans le Minnesota, dans une maison de rêve en dépit de la froideur lugubre et menaçante du paysage d’hiver et des rumeurs donnant à entendre qu’il s’est passé autrefois dans la luxueuse demeure des Krueger quelque chose de terrible.
Le bonheur de Jenny ne dure pas longtemps. Bientôt une succession d’incidents étrangers et terrifiants menacent d’abord son mariage, puis ses enfants, puis sa propre existence. Et il ne reste qu’une solution à la jeune femme : découvrir la vérité, une vérité enfouie dans la maison devenue sa prison.
Un cri dans la nuit est sans doute le roman le plus ambitieux et le plus palpitant de Mary Higgins Clark.

Voilà un thriller, bien ficelé qui m’aura tenue en haleine 3 jours à peine ; et encore mon temps était compté, sinon, je l’aurais avalé tout cru.
Un femme, jolie, divorcée , qui travaille et élève du mieux qu’elle peut ses deux filles un peu délaissées par un père dont on, dirait aujourd’hui qu’il est un boulet, croise un jour le chemin d’un beau et fringant Monsieur, beau parleur, et qui sait surtout ce dont les femmes comme Jenny ont envie d’entendre… Le piège se referme sur Jenny qui n’y voit que du feu, l’épouse et part s’installer avec son nouvel époux dans la propriété familiale, loin de tout. Le coup de foudre, comme toujours ne durera que le temps de l’allumette, puis …………….
J’ai toujours beaucoup de mal à comprendre qu’une femme, belle, intelligente, et équilibrée puisse s’enticher du premier venu, et se laisser aveugler à ce point. Cela reste pour moi un immense mystère ; et expérience aidant, je n’ai pas trop envie de m’y frotter. C’est ainsi que je n’ai pu m’identifier à Jenny, bien que très empathique avec elle. Combien de fois je lui disais « mais bon sang réveille toi, ce type t’endort et te malaxe comme de la pâte à modeler, réagit, prends tes gosses et tire toi » ! Et non, elle l’aime, rentre dans son jeu, prend sur elle la culpabilité, et se détruit jour après jour…….
Quant à Erich : c’est simple je le déteste : manipulateur psychopathe, menteur, …..le salaud parfait en somme, qui se donne le beau rôle, et se fait passer pour victime.
Voici un livre qui devrait être mis entre les mains de toutes jeunes filles, pour les mettre en garde contre une minorité, mais Ô combien dangereuse , d’homme, pour leur apprendre à se méfier des bons sentiments , des belles paroles, et du grand jeu de la séduction.
Comme disait une de mes grands-mères : Qui trop embrasse, mal étreint…..

Mary Higgins Clark-Albin Michel(édition 1983)-333 pages

Summer -PAL Challenge: Ma PAL est à 48 livres...........

2 commentaires:

  1. J'aime bien de temps en temps un M H Clark. J'en ai quelques uns d'ailleurs qui sont dans ma pal ou dans ma lal ;-)

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  2. c'était mon premier, et il était dans ma PAL depuis 20 ans;J'aurai mis le temps pour me décider à le lire

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