dimanche 6 mars 2011

Habillé pour tuer


Une jeune femme tombe en panne sur une route déserte et disparaît dans la nuit. Une enseignante à la retraite est poignardée en plein jour sur le pas de sa porte. Mobile apparent: aucun. Indice: une petite tache de sang sur un fauteuil en cuir crème. C'est peu. Pour Alex Delaware et Milo Sturgis, le tandem d'enquêteurs le plus détonnant de la côte Ouest, l'enquête ressemble à un puzzle mal dessiné. Orné d'un leitmotiv: une silhouette au sexe indéfini, mutante et insaisissable. Des quartiers huppés aux bas-fonds des banlieues, ils sillonnent Los Angeles dans l'ombre d'un meurtrier qui laisse derrière lui la mort et des témoins hébétés...
Quelle est mon attente d’un policier ?
1° Ne pas voir le temps passer en le lisant
2° Etre prise à la gorge au point de devoir me faire violence pour poser le livre quand les impératifs me l’imposent.
3° Avoir cette boule au ventre qui s’impose de plus au fur et à mesure que les pages défilent.
4° Un rythme soutenu, ou à défaut, une réelle immersion dans la vie et le milieu des personnages.
Après avoir découvert le fils Kellerman qui sans m’avoir mis en émoi, m’a tout de même fait passer un bon moment de lecture, j’ai souhaité découvrir le père avec son dernier opus……
Et bien, quelle déception, j’arrive péniblement à la moitié du livre sans avoir réellement pu me concentrer plus de ¾ d’heure d’affilée sur ce livre. Je ne me fais pas prier pour aller vaquer à d’autres occupations même en plein milieu de chapitre.
Je ne trouve pas le texte particulièrement bien écrit ; ce n’est pas moche, ni grossier, mais ordinaire, standard.
L’histoire principale se perd dans des faits secondaires qui paraissent parfois surgir de nulle part.
Bref, il n’y a rien dans ce livre qui puisse combler mon attente d’un policier. Je m’y ennuie à mourir. Pour parler familièrement : cela ne casse pas trois pattes à un canard…..
Jonathan Kellerman a bonne presse, en général….ce livre, en particulier, n’est pas des mieux notés…….J’accorderai à l’auteur une seconde chance, mais une seule. Si la séance de rattrapage ne s’avère pas plus concluante, Mr Kellerman n’aura plus les honneurs de mes de mes (beaux) yeux !!
Jonathan Kellerman-Seuil (septembre 2010)- 393 pages

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