mercredi 18 mai 2011

L'homme qui tombe

En cette matinée du 11 septembre 2001, il y a, dans la main de Keith, masqué de cendres, criblé d'éclats de verre et revenu d'entre les morts dans l'appartement de son ex-épouse, Lianne, une mallette qui ne lui appartient pas et que sa main de rescapé serre de toutes ses forces. Tandis que Keith se rapproche et s'éloigne d'une autre femme rencontrée dans l'enfer des tours, Lianne s'abandonne à l'inquiétude que lui causent l'attitude farouche de son fils, l'atelier d'écriture pour malades d'Alzheimer dont elle a la charge, l'Homme qui Tombe, ce performeur que la police traque, la santé de sa mère qui vit depuis des années une incompréhensible liaison avec un mystérieux Européen toujours entre deux avions, entre deux univers... Affrontant, avec les seules armes de son art, un monde en morceaux dont la représentation s'est perdue avec les attentats du 11 Septembre, Don Delillo donne à voir les ressorts brisés de la belle machine humaine - psychisme, langage et corps impuissant confondus. Voyage au cœur de notre histoire commune, exploration magistrale des effets et des causes d'une catastrophe, ce roman fraye le chemin d'une catharsis qui autorise à regarder en face le Mal dans tous ses inévitables et fulgurants avènements.
Une fois n’est pas coutume, je ne donnerai pas d’avis. En effet, je ne pense rien de ce livre, parce que je n’y ai rien compris. Il ne m’a ni plu ni déplu. Je n’ai pas compris ce que l’auteur voulait dire, et de quoi il voulait parler.

C’est bien écrit, mais tellement déstructuré qu’on ne comprend rien. Les personnages arrivent comme ça, sans crier gare. On ne sait que tardivement qui ils sont et ce qu’ils font…ce qui obligent à retourner inlassablement en arrière pour tenter d’y voir clair.
C’est le chaos, le désordre…et je ne m’y retrouve pas, je perds pied.
J’en ai lu 130 pages…presque la moitié, et je suis incapable de dresser une trame à ce que j’ai lu.
En somme je n’ai pu qu’aligner des mots les uns derrière les autres sans pouvoir y donner un sens.
Dommage, j’y ai mis du temps, et de l’énergie.

Don Delillo-Actes Sud/Babel-295 pages
Auteur de quinze romans et de deux pièces de théâtre, Don DeLillo s’est aujourd’hui imposé comme un véritable culte sur le plan international. Il a obtenu les distinctions littéraires les plus prestigieuses dont The National Book Award, The pen / Faulkner Award, pour l’ensemble de son œuvre, The Jerusalem Prize 1999.
En France, toute son œuvre est disponible chez Actes Sud : Les Noms (1990 et Babel n°874), Chien galeux (1991 et Babel n° 84), Americana (1992 et Babel n° 420), Mao II (1992 et Babel n° 512), Joueurs (1993 et Babel n° 563), L’Etoile de Ratner (1996), Bruit de fond (Babel n° 371), Outremonde (1999 et Babel n° 580), Libra (Babel n° 461), Body Art (2001 et Babel n° 603), Cosmopolis (2003 et Babel n°674), ainsi que les pièces de théâtre Valparaiso (Actes Sud-Papiers, 2001) et Cœur-saignant-d’amour (Actes Sud-Papiers, 2006).

Challenge ABC/Babélio : 18/26 [D]
Challenge 26 livres/26 auteurs :11/26 [D]

Livre lu dans le cadre du Challenge New-York organisé par Well read kid


2 commentaires:

  1. Un auteur que je ne connaissais que de nom mais ça ne me donne pas envie de le lire!
    Ce doit être une étrange expérience que de tomber sur un livre qui nous échappe complètement!

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  2. Tu as toute mon admiration pour avoir fini un livre de cet auteur car les 2-3 que j'ai tentés de lui me sont tous tombés des mains en moins de 20 pages. Comprends rien. Je connais une autre personne également dans cette situation. Je crois que cet auteur est très médiatisé, peut-être même surestimé, à la mode, etc mais qu'au fond, peu de gens apprécient réellement ses écrits.

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