mercredi 12 octobre 2011

La malédiction des MacFadden


Christopher MacFadden, écrivain à succès, coule des jours heureux avec son épouse dans la nouvelle demeure qu'il vient d'acquérir dans un quartier bourgeois en banlieue parisienne. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'à ce qu'une vieille dame vienne emménager dans la maison de l'autre côté de la rue. C'est alors que la vie de Chris va basculer et que les flash-backs vont assaillir son esprit. Qu'est-il allé faire de si effroyable chez la voisine ? Pourquoi se remémore-t-il les mauvais souvenirs du passé ? Quelle emprise exerce vraiment sur lui le livre de sa famille ? Ce livre, mâtiné de polar et de fantastique, nous invite au voyage en alternance dans le passé et le présent du héros, pour y déceler les clefs qui nous permettront de comprendre les raisons de La Malédiction des MacFadden. (éditions Caliphae).
La grande force de ce livre c’est qu’il est inclassable. Bien qu’il soit annoncé comme thriller, il en est un, bien sur, mais pas que cela. Il mêle le fantastique, le surnaturel, de la magie….

Je l’ai lu en en rien de temps, captivée par cette histoire qui commence longtemps en arrière, et qui assez rapidement se retrouve au présent, et fait subtilement des légers retours dans le passé pour tisser une toile  dont nous ne verrons la touche finale que dans les dernières pages.

Certes, il est court…un peu trop à mon goût !!! Car comme une célèbre marque de petits gâteaux, j’aurais bien apprécié qu’il fût un peu plus long.

L’écriture est très agréable, se déguste. Le rythme du livre y est soutenu. Les changements d’époque, nombreux et rapides  y encouragent, mais ne sont en aucun cas gênant.



La psychologie des personnages aurait mérité d’être un peu plus travaillée, et étoffée. Le livre aurait gagné ainsi en « épaisseur ».

 J'ai lu ce livre grâce aux nouveaux auteurs sur une épreuve non corrigée ( livre qui a déjà fait l'objet d'une édition et parution dans le commerce en 2009); Qu'ils en soient vivement remerciés .
Frédéric La Cancellera-Caliphae (2009)-150 pages

Né à Paris en 1976, il part rapidement s’installer dans le Nord de la France d’où sont originaires ses parents. Dès son plus jeune âge, il se fait remarquer pour ses dons artistiques, notamment le dessin dont il espère en faire son métier. Mais c’est en arrivant au collège où il
S’amuse à écrire des bandes dessinées sur ses professeurs qu’il se découvre la passion de la poésie. Plusieurs de ses poèmes seront d’ailleurs publiés dans le journal de l’école.
Malgré tout, s’il adore écrire, le goût de la lecture ne l’a pas encore frappé. Ce n’est que vers l’âge de 13 ans, en participant à des salons du livre de jeunesse avec l’opportunité de rencontrer certains auteurs grâce à son école, que le feu commence à prendre. Mais la véritable étincelle naît lorsque son père lui fait découvrir la science-fiction en véritable fan. La lecture et l’écriture sous toutes ses formes, poèmes, histoires courtes, chansons…ne le quittent plus. Comme au collège, le lycée lui offre ensuite l’occasion de participer au journal de l’établissement et c’est en entrant à l’université en lettres modernes qu’il met enfin ses projets à exécution en écrivant un recueil de nouvelles fantastiques. A 34 ans, Frédéric vit aujourd’hui près de Lille où il partage sa vie avec son épouse et sa fille, entre son travail et ses deux passions que sont l’écriture et la musique. Il a créé les Editions Caliphae pour publier ses deux premiers romans, puis d’autres auteurs de diverses les régions.

3 commentaires:

  1. Bonjour Mimi qui lit plus vite que son ombre !!!

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  2. non Zazy, ce livre est lu depuis 1 mois, et j'ai décidé de le mettre sur mon blog, à défaut d'instruction des nouveaux auteurs.

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  3. C'est vrai que 150 pages peut faire court pour une telle histoire néanmoins si le rythme est soutenu avec un petit côté fantastique, je me le tenterai sûrement.

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