mardi 4 octobre 2011

Le pied mécanique

Tim a tout pour être heureux : il aime sa femme, sa famille, son travail, sa maison.
Mais un jour, il se lève de son siège et s’en va. Il se met à marcher et ne peut plus s’arrêter. Ces crises peuvent durer quelques jours ou quelques années. Alors, il perd tout ce qui lui semblait à jamais acquis : un présent heureux, un avenir serein, toutes ses certitudes. Pour combattre ce mal mystérieux qui grignote sa vie, ses passions, son âme, Tim doit renoncer à ce qu’il croyait être, porter un casque plein d’électrodes sur son crâne nu, quitter son travail, accepter l’inconnu.
Le portrait bouleversant d’un homme dépouillé de tout et d’une famille bouleversée par la folie et l’absence mais qui résiste, se bat, s’aime. C’est un roman d’amour étonnant ainsi qu’une réflexion fabuleuse et émouvante sur le corps et l’esprit et sur ce qui fonde notre identité. 
Voilà un livre bien étrange autour d’un personnage tout aussi étrange.
Tim est type un peu bizarre. Il est avocat, marié, bien marié, père de famille… rien d’anormal jusque là, me direz vous ; seulement en dehors de ses moment de vie normaux, Tim vit des choses qui deviennent incompréhensibles : il part, marche pour se retrouver dans les endroits les plus improbables. Il a une femme d’un dévouement incroyable, et qui quoi qu’il arrive court le pays pour le  récupérer, dans des états qui parfois sont catastrophiques.
Tout ceci fait l’objet d’une première partie qui n’est pas dénuée d’intérêt, en tout cas qui  me laisse penser qu’à un moment ou à un autre, je vais enfin savoir, le fin mot de l’histoire. J’imaginais, que l’auteur avait une idée bien précise, un scénario bien pensé et bien construit en tête, et que patiemment, il tisserait au cours des deux autres parties une explication à tout cela….. Et bien non, rien !!! Plus j’avançais dans ma lecture moins j’en savais.
Étrange, très étrange ce roman qui finit en queue de poisson.

L’écriture est accessible, cela explique sans aucun doute que je sois arrivée au bout de cette lecture. Parce que sans cela…….

En d’autres mots, sans avoir passé un mauvais moment de lecture, je ne peux pas affirmer que ce fut une lecture utile, qui m’amène à me questionner sur tel ou tel sujet.
Je reconnais à l’auteur avoir bien abordé la relation entre Tim et sa fille ; d’avoir eu quelques empathie pour Jane, l’épouse de Tim…Mais c’est à peu près tout le positif que je retire de ce roman qui sans être désagréable à lire, ne m’aura pas séduite.

Un grand merci aux éditions JC Lattès et à Herisson pour avoir organisé ce partenariat, et m’avoir permis de découvrir cet auteur.
Joshua Ferris- JC Lattès (Août 2011)-368 pages

Joshua Ferris est né en 1974. Son premier roman, Open space, a remporté aux Etats-Unis le prix Pen-Hemingway et a aussi été nominé pour le National Book Award. Il a été choisi par le New Yorker comme l’un des vingt écrivains les plus prometteurs.

Challenge ABC critiques Babélio  8/26 [F]
Le 1% littéraire, organisé par Hérisson 11/14 ( pour le 2%)




3 commentaires:

  1. Oups j'ai mal validé mon commentaire... on recommence (je suis nulle en code de validation, je me trompe tout le temps!!)
    Je disais donc que j'espérais mieux que ce que tu en dit vu la sélection du new yorker... mais tant pis!

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  2. Tu n'es pas dans le livre, tu n'y es pour rien.
    Et puis, je ne suis pas un avis universel,d'autres auront peut-être mieux saisi le personnage, et l'histoire que moi.

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  3. Je n'ai pas non plus réellement saisi le personnage et l'histoire, je ne sais toujours pas où l'auteur voulait en venir. J'ai l'impression d'être restée sur ma faim.

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