lundi 27 février 2012

Les filles de l'ouragan


Je remercie vivement Marine de Youngmeister des éditions Philippe Rey pour l’envoi de ce livre, et de m‘avoir ainsi pu faire découvrir Joyce Maynard.
J’aurai lu ce livre d’une traite, tant l’écriture est agréable, et la construction limpide. La prose est assez austère, sans grandes fioritures, mais fluide et entrainante. Les chapitres courts s’enchainent sans bruit, sans accroc.
Après un court prologue permettant au lecteur de se situer dans le temps et l’espace, nous assisterons à une forme de dialogue entre Ruth et Dana, les deux filles de l’ouragan. En effet, hormis, un troisième narrateur ne faisant qu’une courte halte à la fin du roman, Ruth et Dana prendront alternativement la parole, et dérouleront, ainsi, comme si elles discutaient devant une tasse de thé, leur vie dont le seul point commun semble être leur jour de naissance.
Dans le contexte de la ruralité américaine des années 50, l’auteur dresse le portrait de deux femmes que tout oppose. Elles viennent toutes deux de milieux familial différents, reçoivent une éducation différente. Et progressivement, nous voyons s’affirmer Ruth et Dana en totale contradiction avec leur environnement personnel. Chacune, à sa manière se battent pour réussir en milieu hostile.
Très vite, nous sentons, qu’il y a « anguille sous roche », que peut-être les choses ne se sont pas passées tout à fait comme ça. J’ai assez vite deviné la suite. La fin ne m’a pas surprise.
Mais, il n’empêche que cette lecture m’a happée, et fait beaucoup de bien.

Les filles de l'ouragan, Joyce Maynard
Editions Philppe Rey (05/01/2012)
330 pages

 4ème de couverture :
Elles sont nées le même jour, dans le même hôpital, dans des familles on ne peut plus différentes. Ruth est une artiste, une romantique, avec une vie imaginative riche et passionnée. Dana est une scientifique, une réaliste, qui ne croit que ce qu’elle voit, entend ou touche. Et pourtant ces deux femmes si dissemblables se battent de la même manière pour exister dans un monde auquel elles ne se sentent pas vraiment appartenir. Situé dans le New Hampshire rural et raconté alternativement par Ruth et Dana, Les Filles de l’ouragan suit les itinéraires personnels de deux « sœurs de naissance », des années 1950 à aujourd’hui. Avec la virtuosité qu’on lui connaît, Joyce Maynard raconte les voies étranges où s’entrecroisent les vies de ces deux femmes, de l’enfance et l’adolescence à l’âge adulte - les premières amours, la découverte du sexe, le mariage et la maternité, la mort des parents, le divorce, la perte d’un foyer et celle d’un être aimé - et jusqu’au moment inéluctable où un secret longtemps enfoui se révèle et bouleverse leur existence. C’est un roman sur la culture des fraises et la conscription pour le Vietnam ; sur l’élevage des chèvres et les rêves vains de fortune vite gagnée ; sur l’amour de la terre et l’amour d’un père ; sur des individus qui, sans cesser de se chérir, peuvent soudain se blesser profondément. Les Filles de l’ouragan est surtout une histoire sur les liens qui constituent une famille, un foyer, sur la force dévastatrice de l’amour qui s’achève, et l’apaisement qu’apporte le pardon.

Quelques mots à propos de l'auteur
Auteur de plusieurs romans et essais (dont Long week-end), collaboratrice de multiples journaux, radios et magazines, Joyce Maynard, 57 ans, née à Durham dans le New Hampshire, vit désormais entre la Californie et le Guatemala. Surnommée lors de ses débuts fracassants en 1972 la Françoise Sagan américaine, elle est également connue pour sa relation avec J.D. Salinger alors qu’elle avait 18 ans, relation douloureuse sur laquelle elle est revenue dans son autobiographie vingt ans plus tard (Et devant moi, le monde).

Pour l'état de le New Hampshire, dans le cadre du challenge 50 états/50 billets organisé par Sofynet  19/51


4 commentaires:

  1. Mimi, tu as toiletté ton blog, ça sent le printemps !!!

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  2. Merci Mimipinson, je vais certainement me laisser tenter. Je l'ai noté dans ma LAL!

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  3. Je me le note cela risque de me plaire.
    Bonne soirée !
    P.S.: beau travail sur ton blog, j'aime bien ce bleu là ;)

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