samedi 10 mars 2012

Le tribunal des âmes


Le battage médiatique et « bloggesque » qui a suivi le premier roman de l’auteur m’avait tenue solidement campée sur mes gardes : trop beau pour être vrai, trop de louanges, trop bien, trop tout !!! Un livre trop lu, et, des lecteurs trop « bon public »  m’ont coupé net l’envie de le lire à mon tour. Des avis, à mon sens, plus nuancés de lectrices averties m’ont confirmé ce que je présentais…
La publication du second opus me donnait la possibilité de le lire avant une nouvelle déferlante, et donc de fait, me permettrait de me faire, enfin, une idée sur cet auteur si sensationnel !!!
Et bien voilà, c’est fait c’est lu !!! Les mots me sortent du cœur : ça ne casse pas trois pattes à un canard, pas de quoi s’en relever la nuit, ni de laisser passer sa rame de métro sous le nez.
L’écriture est fluide, facile à lire ; c’est déjà ça ; on arrive au bout sans en sortir écrasée, ni épuisée par la syntaxe.
La construction est intéressante. Ecrit sous forme de journal de bord, le roman s’articule avec des parties constituées chacune d’une journée. Entre ces parties, sont insérés des récits, plus anciens, et « délocalisés » mettant en scène un chasseur…. De ce point de vue-là, cela commençait par devenir assez obscure. Je n’ai jamais réussi à comprendre de quoi il s’agissait exactement… Pire, je ne suis pas convaincue de l’absolue nécessité de ces passages pour le roman en lui-même !!!
Concernant l’intrigue en elle-même, nous naviguons entre deux entrées, qui bien entendu finiront par se rejoindre… mais, parce qu’il y a un mais, n’éclaireront pas la lectrice que je suis. Si bien que, la dernière ligne lue, je n’ai pas vraiment compris l’issue de tout cela. Je suis même sortie de ce roman plus embrouillée, qu’en y entrant !
Monsieur Carrisi, exploite un sujet qui aurait pu être passionnant : le monde des pénitents, les côtés obscurs du monde catholique. Mais à force de vouloir compliquer les choses, on finit par se perdre soi –même.
Monsieur Carrisi a choisi d’emmener son lecteur à Rome… Tout cela a manqué de chaleur, de convivialité. Ce n’est pas avec ce livre que mon envie d’aller à Rome sera chatouillée au point de me faire franchir le pas !!!
Bref, vous l’aurez compris, je ne garderai pas un souvenir ému de cette lecture. Et je ne suis pas prête à écouter les murmures du chuchoteur. Je ne semble pas sensible aux thrillers façon Carrisi. Affaire de goût probablement.
Je remercie livraddict et les éditions Calmann-lévy pour m’avoir permis de lire ce livre avant sa publication officielle.

Le tribunal des âmes, Donato Carrisi
Calmann-lévy (01/03/2012)
454 pages

 
4ème de couverture :
Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables.
   Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune étudiante kidnappée
    Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifi que. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle n’a jamais tout à fait cru à un accident.
    Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
 A propos de l'auteur
Né en 1973, Donato Carrisi est l’auteur italien de thrillers le plus lu dans le monde. Le Chuchoteur, son premier roman, s’est vendu en France à plus de 300 000 exemplaires, a été traduit dans vingt pays, a reçu quatre prix littéraires en Italie, et été couronné par le prix Polar SNCF et le prix des Lecteurs du Livre de Poche dans la catégorie polar.

Passage par l'Italie pour le challenge Voisins-voisines proposé par Anne.


petite info, pour les amateurs d'art, voici le fameux tableau en question ( le livre n'est peut-être pas formidable, mais il m'aura au moins permis découvrir une toile du maître !!)


16 commentaires:

  1. Hum, c'est ce que je craignais...J'ai fait partie des groupies du chuchoteur, mais je me doutais que le passage au second roman allait être difficile. Tant pis, une autre lecture remplacera celle-ci. Sans rancune, Dino!

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  2. Aie... moi qui ai adoré Le Chuchoteur...

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  3. La déception est telle que je me suis trompée dans son prénom: Donato et pas Dino! En même temps, c'était plus simple ;-)

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  4. ceux qui ont adoré le chuchoteur, peuvent adorer aussi ce livre !!!

    Je n'ai pas lu le chuchoteur, à cause d'un trop grand battage autour. Et je ne le lirai pas.

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  5. Le Chuchoteur ne m'attirait pas... J'avais lu un billet plus enthousiaste sur celui-ci, mais tu me refroidis... Bref, ce n'est pas avec cet auteur que je découvrirai davantage la littérature italienne, qui me fait de l'oeil depuis la Foire du livre !

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  6. Je n'ai pas voulu lire Le chuchoteur non plus, le thème ne m'attirait pas plus que cela, et il est tant de livres intéressants à lire qui m'attendent.

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  7. Comme toi, le matraquage médiatique m'avait éloigné du Chuchoteur... eh bien, je passerai aussi au loin de celui-ci !

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  8. Vu ton avis, en voilà un qui n'ira pas rejoindre ma LAL!

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  9. 2 livres où tu es déçue !!

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  10. Je n'ai pas non plus été très accroché par ce livre qui reste sympathique à lire mais contient pas mal de défauts.

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  11. bien au contraire, les passages avec le Chasseur sont importants pour comprendre le livre en son entier!
    c'est ce qui est à l'origine de toute l'intrigue
    la fin en est d'autant plus époustouflante

    quelque soit ton avis, et je le respecte, je trouve dommage que de nombreuses lectrice s'y accrochent et passent du coup à côté d'un auteur réellement intéressant

    une lecture est tellement personnelle que jamais je ne me risquerai à passer à côté d'un bon livre sous prétexte qu'il n'a pas plu à un autre.

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  12. dommage
    j'ai beaucoup aimé les 2 ; le chuchoteur et le tribunal
    le coté obscur et embrouillé force a réfléchir et s'éclaire justement à la fin et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture

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  13. J'ai vraiment adoré ce livre, je l'ai trouvé... sombre, et majestueux à la fois, même si parfois je m'embrouillais un peu avec tous ces contextes et personnages. Mais dis-moi, as-tu compris qui était réellement l'homme avec qui l'agent Vega a fait l'amour, ''le faux Shalber''? C'est le détail du livre que je n'ai vraiment pas compris, et des dizaines de questions s'éparpillent autour de ce personnage.

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  14. Je n'ai pas compris non plus qui était le faux Shalber !J'ai relu et relu des passages pour tenter de comprendre et je n'ai pas trouvé de réponse .J'ai compris que le vrai Shalber d'Interpol était le chasseur ,celui dont parle Devok à la fin ,l'autre transformiste mais celui qui a pris sa place ,qui est-ce ?

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    1. je partage votre avis pour Shalber, il est bien le chasseur dont Devok a parlé avant de mourir. Mais je viens de terminer le volume Malefico qui est censé d' etre la suite de Tribunal des âmes, aucun passage parle de Shalber

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