mardi 28 août 2012

La lionne blanche


Cher Wallander,

Pour la troisième fois, je vous retrouve… Ce n’est pas la grande forme, on dirait !! Et pourtant, c’est comme cela que je vous préfère ; avec vos soucis : un père qui se remarie avec la femme de ménage, une fille qui vous échappe, avec vos emmerdes du quotidien : on vous cambriole votre appartement, et on vous vole votre chaine Hifi, et vos disques, vous le fou d’opéra (quand même il fallait oser)… Tiens à ce propos, vous avez raison à propos de Rigoletto, si on me le volait, il me manquerait aussi beaucoup !!!
.Je vous sens pas bien dans vos baskets…  Le doute s’empare de vous, et de vos qualités professionnelles .Bref, un homme comme tout le monde !!!
Commissaire vous êtes, et jusqu’au fond de vos tripes. Et là, l’affaire est corsée. Une jeune femme  sans histoire retrouvée morte, un doigt d’homme noir perdu dans la nature, puis des morts qui surgissent, ne sont pas pour vous rassurer. Rien ne se tient, rien ne semble pouvoir raccorder les faits…et pourtant. C’est sans compter sur le talent de votre"géniteur", qui ne fait pas de vos aventure un simple polar, mais un véritable état des lieux d’une réalité politique, et historique excellemment amenée, fort bien documentée, et surtout dénuée de tout jugement, et argument à l’emporte-pièce. Si cette fois-ci vous ne quittez pas la Suède, le lecteur est vite emporté par le tourbillon Sud-Africain.
« Un humain qui perd son identité n’est plus un humain. Il devient un animal. »
« Dans mon pays, il existe de grandes réserves naturelles où les animaux sont protégés. Il y en a d’autre où sont enfermés les êtres humains sans aucune protection. Les animaux connaissent un meilleur sort que les hommes dans mon pays. »
J’ai aimé cheminer avec vous Commissaire ; j’ai pu apprécier votre fibre paternelle quand Linda était en danger, j’ai été rassurée de vous voir vous rapprocher de votre père. Sans en avoir l’air, vous fendez l’armure, jusqu’à rompre le câble même. J’espère sincèrement vous retrouver en meilleur forme dans de nouvelles aventures, qui je n’en doute pas, sauront me faire passer de délicieux moments de lecture.

@ Bientôt Commissaire, et soignez vos bien !

 
La lionne blanche, Henning Mankell
Seuil Policier (25 Mars 2004) /Points (4 Février 2005)
432/487 pages

4ème de couverture :
Scanie, avril 1992. Louise Akerblom, agente immobilière et jeune mère de famille, disparaît dans des conditions mystérieuses. Pendant ce temps, en Afrique du Sud, un groupe d'Afrikaners fanatiques prépare avec soin un attentat contre une importante figure politique. Quelques jours plus tard, le corps de Louise, le front troué d'une balle, est repêché dans un puits. L'inspecteur Wallander et son équipe enquêtent. Mais le passé de la victime est limpide et les recherches piétinent. C'est alors que les policiers découvrent près des lieux du crime le doigt tranché d'un homme noir.
Y aurait-il un lien entre la réalité quotidienne de la province suédoise et la lutte politique sanglante qui se déchaîne à un autre bout du monde ?
A propos de l’auteur :
Henning Mankell, né en 1948, dans le Härjedalen, vit entre le Mozambique et la Suède. Écrivain multi-forme, il est l'un des maîtres incontestés du roman policier suédois. Sa série centrée autour de l'inspecteur Wallander, et pour laquelle l'Académie suédoise lui a décerné le Grand Prix de littérature policière, décrit la vie d'une petite ville de Scanie et les interrogations inquiètes de ses policiers face à une société qui leur échappe. En France, il a reçu le prix Mystère de la Critique, prix Calibre 38, et le Trophée 813.


Pour le challenge de Lililba.


Passage par la Suède de Henning Mankell dans le défi de Prune


Pour le challenge de Sharon
chal

Destination la Suède (encore !!) pour le challenge d'Anne .


Pour le challenge de Marmotte

6 commentaires:

  1. Merci pour ta participation !
    J'ai beaucoup aimé ce livre moi aussi.

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  2. A découvrir encore pour moi :)

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  3. En meilleure forme, n'y compte pas trop ! j'arrive presque au bout de la série et il n'en finit pas de s'enfoncer le pauvre Wallander. Cà doit être pour çà qu'on l'aime tant :-)

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  4. Bonjour, je confirme que Wallander va de mal en pis et encore je n'ai pas lu le dernier "L'homme inquiet". Cette série se termine tristement, dommage! Sinon La lionne blanche: c'est très bien. Bonne après-midi.

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  5. Super sympa ce billet ! C'est avec ce titre que j'ai découvert et adoré l'auteur. malheureusement, le temps ne m'a permis que de le relire une fois, avec les chaussures italiennes.

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