« Les
gens sont rarement tels qu’on se les représente. »
Cher Wallander
Eh bien, pas facile la vie d’un commissaire !!
A peine remis d’une affaire compliquée sous la douceur romaine en compagnie de
votre père vous revoilà à nouveau sur le ring. Et pas n’importe quel ring.
Cette fois, il vous en aura fallu des nuits escamotées, pour apercevoir la
lumière, et trouver la femme !! Je peux le dire, car dès le prologue, nous
savons que c’est d’une femme dont il s’agit…. On connait la fin et le pourquoi
dès le début. Mais vous, vous n’en savez rien, vous balbutiez, vous compter les
morts, vous courrez partout, allez d’hypothèse en hypothèse….Et ça marche, dès
le prologue, vous m’avez ferrée !!
Vous prenez, au fil des épisodes, le soin de mêler
davantage le contexte social du pays dans lequel vous évoluez. Commissaire,
vous êtes, mais avant tout vous vous inscrivez en tant qu’individu dans ce
travail qui ne consiste pas uniquement à enquêter. La suède qui se dessine sous
vos yeux ne vous lait pas du tout. Les revendications justicières qui se font
de plus en plus pressantes ne vous disent rien de bon Les femmes prennent une
place de plus en plus importante, non seulement elles sont largement présentes
dans l’intrigue, mais également de plus en plus valorisées au sein de votre
équipe. En revanche, les femmes de votre vie ont tendance à s’éclipser ;
vous comprenez, enfin, alors que vous alors qu’avec votre fille la relation
change, devient plus adulte. Vous aussi d’ailleurs vous gagnez en épaisseur.
Ici, c’est flagrant. Plutôt que l’action, c’est l’introspection qui gagne au
fil de votre enquête, et cela vous rend de plus en plus humain. Si votre côté
vieil ours solitaire, ou vieux garçon a ses charmes, une femme ne vous ferait
pas de mal … Baïba ne vous attendra peut-être pas encore durant des
lustres… Allez, ne vous contentez pas de
lui téléphoner….foncez, ramenez là !!!
Une petite remarque néanmoins, la Suède en hiver…. C’est
moyen –moyen…. Que de brouillard, d’obscurité, d’humidité…Je commençais par
avoir sérieusement froids aux os. La prochaine fois, j’espère que nous serons
en été
Sur ce, reposez-vous bien commissaire. Vous l’avez
bien mérité !!
A bientôt !!
La
cinquième femme, Henning Mankell
Seuil
(18 Mars 2001)/ Points Policiers ( )
489/592
pages
4ème
de couverture :
Septembre 1994, l'inspecteur Wallander rentre de
vacances et espère un automne calme. Mais il lui faut bientôt éclaircir une
série de meurtres à donner froid dans le dos aux policiers les plus endurcis.
Un vieil ornithologue a été retrouvé empalé dans un fossé, un autre, passionné
d'orchidées, ligoté à un arbre et étranglé, le dernier, chercheur à
l'Université, noyé au fond d'un lac. Pourquoi tant de férocité à l'égard de
citoyens apparemment paisibles ? Et pourquoi ces mises en scène sadiques ?
Parce que – selon la devise de Wallander - les êtres sont rarement ce que l'on
croit qu'ils sont. Et si le crime était la vengeance d'une autre victime contre
ses bourreaux ? Dans ce cas, l'inspecteur Wallander n'a plus qu'à se hâter pour
empêcher un nouveau meurtre tout aussi barbare.
A
propos de l’auteur :
Je ne présente plus !!!
Pour le challenge de Liliba
Pour le challenge nordique ( Suède et Henning Mankell) repris par Lystig
Escale suédoise ( et oui, je m'y plais ) pour le défi d'Anne
Je l'ai trouvé en Points.2, pour tester le format, on verra !
RépondreSupprimerJe suis en très net progrès : j'ai enfin acheté le premier tome de la série des Wallender !!!
RépondreSupprimerEncore un Mankell que je n'ai pas lu !
RépondreSupprimerCa me tente beaucoup, je ne connaissais pas! Merci de ce conseil!
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