jeudi 29 novembre 2012

La cinquième femme


« Les gens sont rarement tels qu’on se les représente. »

Cher Wallander

Eh bien, pas facile la vie d’un commissaire !! A peine remis d’une affaire compliquée sous la douceur romaine en compagnie de votre père vous revoilà à nouveau sur le ring. Et pas n’importe quel ring. Cette fois, il vous en aura fallu des nuits escamotées, pour apercevoir la lumière, et trouver la femme !! Je peux le dire, car dès le prologue, nous savons que c’est d’une femme dont il s’agit…. On connait la fin et le pourquoi dès le début. Mais vous, vous n’en savez rien, vous balbutiez, vous compter les morts, vous courrez partout, allez d’hypothèse en hypothèse….Et ça marche, dès le prologue, vous m’avez ferrée !!
Vous prenez, au fil des épisodes, le soin de mêler davantage le contexte social du pays dans lequel vous évoluez. Commissaire, vous êtes, mais avant tout vous vous inscrivez en tant qu’individu dans ce travail qui ne consiste pas uniquement à enquêter. La suède qui se dessine sous vos yeux ne vous lait pas du tout. Les revendications justicières qui se font de plus en plus pressantes ne vous disent rien de bon Les femmes prennent une place de plus en plus importante, non seulement elles sont largement présentes dans l’intrigue, mais également de plus en plus valorisées au sein de votre équipe. En revanche, les femmes de votre vie ont tendance à s’éclipser ; vous comprenez, enfin, alors que vous alors qu’avec votre fille la relation change, devient plus adulte. Vous aussi d’ailleurs vous gagnez en épaisseur. Ici, c’est flagrant. Plutôt que l’action, c’est l’introspection qui gagne au fil de votre enquête, et cela vous rend de plus en plus humain. Si votre côté vieil ours solitaire, ou vieux garçon a ses charmes, une femme ne vous ferait pas de mal … Baïba ne vous attendra peut-être pas encore durant des lustres…  Allez, ne vous contentez pas de lui téléphoner….foncez, ramenez là !!!
Une petite remarque néanmoins, la Suède en hiver…. C’est moyen –moyen…. Que de brouillard, d’obscurité, d’humidité…Je commençais par avoir sérieusement froids aux os. La prochaine fois, j’espère que nous serons en été
Sur ce, reposez-vous bien commissaire. Vous l’avez bien mérité !!
A bientôt !!


La cinquième femme, Henning Mankell
Seuil (18 Mars 2001)/ Points Policiers ( )
489/592 pages




4ème de couverture :
Septembre 1994, l'inspecteur Wallander rentre de vacances et espère un automne calme. Mais il lui faut bientôt éclaircir une série de meurtres à donner froid dans le dos aux policiers les plus endurcis. Un vieil ornithologue a été retrouvé empalé dans un fossé, un autre, passionné d'orchidées, ligoté à un arbre et étranglé, le dernier, chercheur à l'Université, noyé au fond d'un lac. Pourquoi tant de férocité à l'égard de citoyens apparemment paisibles ? Et pourquoi ces mises en scène sadiques ? Parce que – selon la devise de Wallander - les êtres sont rarement ce que l'on croit qu'ils sont. Et si le crime était la vengeance d'une autre victime contre ses bourreaux ? Dans ce cas, l'inspecteur Wallander n'a plus qu'à se hâter pour empêcher un nouveau meurtre tout aussi barbare.
A propos de l’auteur :

Je ne présente plus !!!



  Pour le challenge de Liliba 


Pour le challenge nordique ( Suède et Henning Mankell) repris par Lystig 


 Escale suédoise ( et oui, je m'y plais ) pour le défi d'Anne





4 commentaires:

  1. Je l'ai trouvé en Points.2, pour tester le format, on verra !

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  2. Je suis en très net progrès : j'ai enfin acheté le premier tome de la série des Wallender !!!

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  3. Encore un Mankell que je n'ai pas lu !

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  4. Ca me tente beaucoup, je ne connaissais pas! Merci de ce conseil!

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