mardi 26 février 2013

Bric-à-brac Man


Par le biais de l’opération un éditeur se livre proposée par Libfly, je découvre à la fois une maison d’édition qui soigne ses ouvrages, et un auteur de littérature policière, un peu différente de celle que je lis habituellement.
Dans cette histoire, n’y voyez pas de cadavres mutilés, ni d’affreux psychopathes…. Juste quelques personnages, certes pas très propres sur eux, mais avant tout qui se distinguent par leur caractère loufoque, drôles par certains aspects, originaux, et terriblement actuels par leur désir irrépressible de faire de l’argent sans trop se donner de peine.
J’avais donc, pour mon plus grand plaisir, une littérature policière à la fois drôle, distrayante, sans renoncer pour autant à la qualité d’écriture. Le texte est fluide, les chapitres nombreux et courts.  Il est parsemé de gravures de Sarah d’Haeyer qui donnent un petit cachet supplémentaire au livre.
Cet ouvrage se lit d’une traite, ou presque, comme une gourmandise. Je me suis donc laissé promener au grès des petits arrangements des uns et des autres, des petites et grosses combines et  mensonges de nos personnages.

Bric-à-brac man, Russel H.Greenan
L’œil d’or (Avril 2011)
250 pages

4ème de couverture :

« PAR OÙ COMMENCER ? En voilà, une question piège. Dieu seul sait où naissent tous les drames personnels, et bien que le Très Haut soit supposé être partout, Il n’est jamais dans le coin quand on a besoin de lui. Je rencontrai mon cousin, Maurice Fitzjames, par hasard, cet été. Je venais de garer mon break pourri devant le Harvard Club et je trottais sur Commonwealth Avenue lorsque je le percutai presque. En fait je n’ai eu aucune chance d’éviter ce saligaud. Comme d’habitude il était habillé comme la vedette d’une comédie de mœurs – une veste en tartan, une chemise à motifs cachemire, un pantalon en toile, et des sandales en daim – et, comme d’habitude, il portait ses lunettes de soleil enrobantes qui dissimulaient ses yeux fuyants et ophidiens. Seule entaille à ses habitudes : il me souriait. Le connaissant, j’en déduisis qu’il venait juste de dévaliser un pauvre bougre ou d’incendier un orphelinat à seule fin de toucher la prime d’assurance. »

À Boston, Arnold Hopkins est antiquaire. Très regardant sur la qualité des objets qu’il négocie, il l’est moins sur les moyens de se les procurer, quitte à passer des accords avec le diable.

A propos de l’auteur :

Auteur américain de littérature policière, né dans le Bronx en 1927, Russel H. Greenan a écrit trois romans dans la Série Noire : L'œil dans la place, La reine d'Amérique, Je vais faire un malheur. Il a été successivement employé de banque, employé aux chemins de fer, antiquaire. Il a vécu à Boston, en France depuis 1966 à Nice et habite actuellement Rome. Il publie essentiellement chez Gallimard, et Rivages.
 Pour le challenge de Liliba 



 



1 commentaire:

  1. Tu t'es laissée tenter par l'opêration " Un éditeur se livre" j'y avais fait de belles découvertes aussi. Une nouvelle façon de lire

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