jeudi 23 mai 2013

Le grand Coeur


Au soir de sa vie, réfugié sur une île grecque avec sa compagne du moment, un homme traqué se souvient, se raconte. Natif de Bourges, fils de pelletier, il aura un destin romanesque à souhait au côté de Charles VII, passant de la fortune à aux geôles, et au profond dénuement.
Ayant grandi à l’ombre du palais de Jacques Cœur, Jean-Christophe Rufin retrace dans ce roman mêlant les époques ‘extraordinaire destin de cet homme choisissant d’emblée la voie partiale en donnant directement la parole à son héros.

Si intellectuellement parlant j’ai pleinement profité de la richesse de l’ouvrage en mesurant le travail de recherche de l’auteur. Si l’écriture est indéniablement belle, et travaillée, je n’en ai pas moins éprouvé, à quelques reprises, un sentiment de lourdeur, et surtout de longueur. Cette mise en avant permanente du personnage m’a gâché mon plaisir de lecture, me laissant constamment l’esprit pas complètement impliqué, mais pas complètement au dehors non plus… Me laissant en réalité pas mécontente, mais pas comblée pour autant ; attendrie pas son histoire avec Agnès Sorel, mais pas non plus totalement convaincue.

Le grand Cœur, Jean-Christophe Rufin
Gallimard (Mars 2012)
500 pages
4ème de couverture :
Dans la chaleur d'une île grecque, un homme se cache pour échapper à ses poursuivants. Il évoque sa vie hors du commun et tente de démêler l'écheveau de son destin. Fils d'un modeste pelletier, il est devenu l'homme le plus riche de France. Il a permis à Charles VII de terminer la guerre de Cent Ans. Il a changé le regard sur l'Orient. Avec lui, l'Europe est passée du temps des croisades à celui de l'échange. Comme son palais à Bourges, château médiéval d'un côté et palais Renaissance de l'autre, c'est un être à deux faces. Aussi familier des rois et du pape que des plus humbles maisons, il a voyagé à travers tout le monde connu. Au faîte de sa gloire, il a vécu la chute, le dénuement, la torture avant de retrouver la liberté et la fortune. Parmi tous les attachements de sa vie, le plus bouleversant fut celui qui le lia à Agnès Sorel, la Dame de Beauté, première favorite royale de l'Histoire de France, disparue à vingt-huit ans. Son nom est Jacques Cœur. Il faut tout oublier de ce que l'on sait sur le Moyen Âge et plonger dans la fraîcheur de ce livre. Il a la puissance d'un roman picaresque, la précision d'une biographie et le charme mélancolique des confessions.



3 commentaires:

  1. Je n'aurai pas le courage de lire un pavé sur un tel thème...

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  2. Je n'ai jamais lu cet auteur ... oui, une lacune ! Je ne commencerai pas par ce titre...

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  3. je vais commencer ce livre alors à pluss.....

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