jeudi 2 janvier 2014

Les évaporés


Roman largement encensé, finaliste de certains prix …. Sans doute avait-il quelque chose qui valait la peine… J’ai donc attendu patiemment mon tour à la médiathèque.
Et puis, j’en ai fait ma première lecture 2014….. et bien…..j’espère que mon année de lecture ne sera pas à l’image de cet avis…car amenez moi immédiatement «  Suicide mode d’emploi »…….

Bon, d’accord ; ça n’est pas une daube….mais franchement, pas de quoi se priver de sommeil, ni d’une balade au grand air, ce que j’aurais dû faire plutôt et que de persévérer.

D’accord, l’auteur s’’est bien documenté
D’accord, c’est bien écrit.

Mais, bon…. Quand je lis « une façon poétique de parler du Japon », excusez  du peu, mais lisez plutôt le peintre d’éventail…et là vous aurez une prose poétique sur le Japon.

La première moitié du livre ne passe pas trop mal, mais la suite devient vite un embrouillamini. Et puis on s’emmerde assez vite là -dedans ; on a bien du mal à savoir ce que l’auteur veut nous dire .

Bref, je n’ai pas aimé, cela ne m‘a pas touché ; j’ai lu ça de loin, la tête ailleurs, et l’œil rivé sur la montre, où le rayon de soleil qui me narguait dehors.

C’était mon premier roman de l’auteur ; hélas, ce dernier ne m’a guère encouragé à lui donner une seconde chance.


Les évaporés, Thomas B Reverdy
Flammarion, Août 2013
290 pages



4ème de couverture :

Ici, lorsque quelqu'un disparaît, on dit simplement qu'il s'est évaporé, personne ne le recherche, ni la police parce qu'il n'y a pas de crime, ni la famille parce qu'elle est déshonorée. Partir sans donner d'explication, c'est précisément ce que Kaze a fait cette nuit-là. Comment peut-on s'évaporer si facilement ? Et pour quelles raisons ? C'est ce qu'aimerait comprendre Richard B. en accompagnant Yukiko au Japon pour retrouver son père, Kaze. Pour cette femme qu'il aime encore, il mènera l'enquête dans un Japon parallèle, celui du quartier des travailleurs pauvres de San'ya à Tokyo et des camps de réfugiés autour de Sendai. Mais, au fait : pourquoi rechercher celui qui a voulu disparaître ? Les évaporés se lit à la fois comme un roman policier, une quête existentielle et un roman d'amour. D'une façon sensible et poétique, il nous parle du Japon contemporain, de Fukushima et des yakuzas, mais aussi du mystère que l'on est les uns pour les autres, du chagrin amoureux et de notre désir, parfois, de prendre la fuite.

A propos de l’auteur :

Thomas B. Reverdy est un romancier français né en 1974, auteur de trois romans publiés aux éditions du Seuil.
Au cours de ses études de lettres à l'université, il travaille sur Antonin Artaud, Roger Gilbert-Lecomte et Henri Michaux. Il participe aussi à cette époque à la revue La Femelle du Requin, dont il dirige la publication du numéro 4 au numéro 12. Il obtient l'agrégation de lettres modernes en 2000. Il enseigne depuis dans un lycée de Seine-Saint-Denis, le lycée Jean Renoir.
Ses trois premiers romans, La Montée des eaux (Seuil, 2003), Le Ciel pour mémoire (Seuil, 2005) et Les Derniers Feux (Seuil, 2008), constituent une sorte de cycle poétique. Ils abordent les thèmes du deuil, de l'amitié et de l'écriture.

4 commentaires:

  1. Je vais le lire prochainement, j'espère mieux l'apprécier mais me voilà prévenue, au cas où ;-)

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  2. Sans doute pas le bon moment.....Et je reste tellement marquée par le peintre d'éventail......

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  3. Le peintre d'éventail, je note. Et je te souhaite une belle année de lecture malgré ce début décevant.

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  4. J'ai craqué sur le petit garçon. Et certes ils ne sont pas nombreux mais il y a à mon sens quelques belles descriptions. Je vais pouvoir comparer rapidementavec Le peintre d'éventail.

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