dimanche 1 mars 2015

Dora Bruder



Modiano…certains se pâment devant son œuvre… Un premier essai avec un pédigrée ne m’avait guère convaincue. On me laissait entendre  dora Bruder, par ci, Dora Bruder par là. Je me suis laissé faire. Le livre n’est pas bien gros, donc pas de gros risque… Eh bien, même  avec seulement 150 pages, Modiano fatigue, use et décourage.
Il est bien gentil Modiano, mais il faudrait bien qu’il sache où il va. Si à l’oral il peine à finir ses phrases, à l’écrit, il peine à conclure ses romans, à se tenir à une ligne directrice, et surtout à être clair. Qu’est-ce qu’il peut être nébuleux, et brouillon cet homme-là.
On me dit que son écriture est sublime… elle n’est pas vilaine, mais sublime… quand même !!!

Bref, Modiano n’est pas un auteur pour moi ; et je laisse bien volontiers son œuvre à qui pourra la comprendre, et à qui parviendra à s’installer dans l’univers brouillardeux de son auteur.

Dora Bruder, Patrick Modiano
Gallimard, Avril 1997 / Folio, Avril 1999
150/160 pages

4ème de couverture :

«J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront pas pu lui voler.»
A propos de l’auteur :

Patrick Modiano, né en 1945, est l'un des plus talentueux écrivains de sa génération. Explorateur du passé, il sait ressusciter avec une précision extrême l'atmosphère et les détails de lieux et d'époques révolues, comme le Paris de l'occupation, dans son premier roman, «La Place de l'étoile», paru en 1968. Avec «Catherine Certitude», il nous fait pénétrer dans l'univers tendre d'une petite fille au nom étrange, dont l'enfance se déroule dans le quartier de la gare du Nord, à Paris, au cours des années 1960.
Il est le quinzième écrivain français à recevoir la prestigieuse récompense, le Prix Nobel de littérature, le 9 octobre 2014.


Grand prix de la Fondation Prince Pierre de Monaco (1984)
Grand prix de Littérature Paul-Morand de l'Académie française (2000)
Prix mondial de la Fondation Simone et Cino del Duca (2010)
Prix Nobel de littérature (2014)


D'autres lectures autour de Patrick Modiano:


Rue des boutiques obscures : Enna - Valérie - Philisine - Nathalie
L'herbe des nuits : Titine
Dora Bruner - Gambadou 
Dans le café de la jeunesse perdue : Lisa
Un pedigree : Lisa
Accident nocture : Denis
Dimanches d'août : Hélène

10 commentaires:

  1. Tu n'es pas seule, j'ai tenté il y a quelques mois de lire Villa triste et le suis vraiment ennuyée... pourtant il me semble que j'en avais lu un ou deux "autrefois" sans m'être barbée autant. Il doit y avoir quelque chose qui ne passe pas !

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  2. Ah oui... quand même ;-) Alors moi je ne me pâme pas mais j'ai aimé Dora Bruder et Rue des boutiques obscures pour l'ambiance et je reconnais que l'on peut très bien ne pas accrocher du tout ;-) Il y a des auteurs comme ça avec lesquels on n'a pas d'atomes crochus.

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  3. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas ;-)
    Je n'ai lu que "Dimanche d'août" et encore, c'était à sa sortie donc je ne m'en souviens pas bien. Il faudrait que je lise d'autres livres de lui pour me faire un avis.

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  4. J'ai abandonné ce roman et je suis maintenant certaine que je ne relirai plus Modiano... je m'explique mal ses prix...

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    1. Pareil ressenti pour ses prix; je trouve cal , à mon sens un peu surfait. Je ne trouve pas qu'il écrive mieux qu'un autre.
      En réalité, je suis de lus en plus sceptique en ce qui concerne le concept de beauté d'écriture. Il n'y a pas à on sens de critères objectifs pour déterminer si une écriture est belle ou pas. Tout cela dépend de la façon dont est reçue une écriture chez un lecteur.
      Est beau ce qui plait !

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  5. Je rejoins ton avis. J'ai lu il y a quelques mois Dora Bruder et franchement je n'avais pas du tout aimé. Je vais laisser passer beaucoup de temps avant d'en ouvrir un autre de cet auteur !

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  6. Je n'ai encore jamais lu cet auteur. Mais son récent Nobel ainsi que les avis tantôt passionnés tantôt très critiques, mais jamais indifférents, m'intriguent.

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  7. Voilà qui est clair. En effet il lasse à la longue.

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  8. Bon, si Galéa passe par là elle va faire "trois tours dans son slip" (c'est l'expression qui me vient en tête). Ton billet me plaît beaucoup il est clair, net et précis. L'inverse de ce que tu reproches à Modiano.

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  9. Modiano, on entre dans son univers ou pas. J'aime

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