mercredi 22 avril 2015

La ville morte (Erich Wolfgang Korngold)



Bruges, Paul pleure  Marie son épouse disparue. Dans sa maison où tout lui rappelle MARIE, lui apparait Marietta, une danseuse qui fait tout pour le séduire, et lui faire oublier son épouse.

Dans cet opéra en 3 tableaux, tout est apparence, et symboles. Philipp Himmelmann (à qui l’on doit, l’excellent Mahagonny en 2007, et plus récemment le Nain en 2013) a fort bien utilisé le thème du livret dans sa mise en scène et ses superbes décors. La lumière et ses jeux subtils, ainsi que les projections vidéo se superposent sur une succession de pièces d’une maison en coupe où les personnages ne se croisent jamais.

La partition de de Korngold est chatoyante. Helena Jutunen reprenait le rôle de Marietta qu’elle assurait lors de la première représentation de cette production en 2010. C’est avec davantage de plaisir que j’ai pu m’imprégner de cette œuvre, considérée comme majeure du répertoire lyrique du XXème siècle.

Nancy, Opéra National de Lorraine, le 21 avril 2015

Présentation et distribution :


Opéra en trois tableaux, 2h sans entracte
Livret de Paul Schott, d'après le roman Bruges-la-morte de Georges Rodenbach
Créé le 4 décembre 1920 à Cologne et Hambourg
Production de l’Opéra national de Lorraine présentée en 2010
Thomas Rösner, direction musicale
Philipp Himmelmann, mise en scène

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