lundi 11 mai 2015

L'orangeraie



L’action se situe dans un pays en guerre dont on ne connaît ni le nom, pas plus qu’une indication géographique, à une époque que l’on ne connait pas.
Amed et Aziz vivent avec leurs parents endeuillés par la mort des grands-parents, victimes de la guerre. L’un deux devra être sacrifié pour venger les morts. Il faudra choisir lequel…
Résumer ce court et intense roman à une tension dont l’ultime but serait la révélation de celui qui sera le martyre serait bien trop simpliste. L’auteur  dans une vision optimiste et humaniste dépasse l’aspect belliqueux, pour y opposer au contraire une dimension plus intime de l’homme confronté à son passé qui le rattrape là où il s’y attend le moins.
L’écriture de Larry Tremblay est précise, le  propos est parcimonieux, sans excès, mais il va droit au but. Ce livre  qui  dit l’absurdité du conflit, et les ravages de la manipulation et du fanatisme de tout poil vous agrippe tant par la gravité du sujet que la beauté de son écriture.

L’orangeraie, Larry Tremblay
Editions La table ronde, Février 2015 (Alto, 2013)
180 pages


4ème de couverture :
«Quand Amed pleure, Aziz pleure aussi. Quand Aziz rit, Amed rit aussi.»
Ces frères jumeaux auraient pu vivre paisiblement à l'ombre des orangers. Mais un obus traverse le ciel, tuant leurs grands-parents. La guerre s'empare de leur enfance et sépare leurs destins.
Amed, à moins que ce ne soit Aziz, devra consentir au plus grand des sacrifices. Conte moral, fable politique, L'Orangeraie est un roman où la tension ne se relâche jamais.
Un texte à la fois actuel et hors du temps qui possède la force brute des grandes tragédies et le lyrisme des légendes du désert.
L'Orangeraie a remporté plusieurs prix dont le Prix des libraires du Québec.

A propos de l’auteur :
Larry Tremblay est écrivain, metteur en scène, acteur. Traduites dans une douzaine de langues, ses oeuvres théâtrales ont été produites dans de nombreux pays et ont reçu de multiples récompenses. Il a publié en 2006 un recueil de récits, Piercing, aux Éditions Gallimard, et son roman Le Mangeur de bicyclette (2002) a été finaliste du Prix littéraire du Gouverneur général du Canada. Ses pièces The Dragonfly of Chicoutimi, Le Ventriloque, Abraham Lincoln va au théâtre et La Hache font désormais figure de classiques. Le Christ obèse, roman paru chez Alto en 2012, a été finaliste au Prix littéraire des collégiens, et son livre l'Orangeraie (éditions de la Table Ronde) a gagné le prix en 2015

3 commentaires:

  1. Ce livre me tente beaucoup et il est à la bibliothèque. Je le prendrai pendant les grandes vacances...

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  2. Un vrai grand et beau coup de coeur !

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