lundi 17 août 2015

Un mauvais garçon



Premier roman indien, Un mauvais garçon avait de quoi attiser ma curiosité, et en même temps me donner quelques craintes dans la mesure où la littérature indienne n’est pas ma tasse de thé….
Peu de chose dans cet ouvrage ne saura me retenir, ou du moins me donner matière à quelques indulgences et encouragements. Il aura le seul mérité d’être court, et assez facile à liquider.
J’ai assez peu aimé le style, et la construction. L’écriture ne renferme rien de remarquable, et la construction est assez brouillonne.
Quant à l’histoire, je dirais simplement que je n’y ai pas vraiment accroché, et qu’en toute honnêteté, le sujet ne m’intéresse guère.
Un livre que je n’aurais sans doute pas lu s’il n’était arrivé jusqu’à moi par le biais d’un jury littéraire (Fnac).
A lire si l’on se sent aventureux, ou si l’ion est un inconditionnel de la littérature indienne.

Un mauvais garçon, Deepti Kapoor
Seuil, Août 2015
200 pages
4ème de couverture :
Elle a vingt ans à New Delhi. Elle n’a ni père (parti vivre à Singapour), ni mère (décédée), ni repères. Sa tante, chez qui elle vit, cherche à la marier. Elle brûle d’une énergie qui n’a nulle part où aller, alors elle se plie aux conventions et garde ses pensées pour elle-même.
Un jour, dans un café, il la dévisage. Plus âgé, il semble venir d’ailleurs. Il est laid, et pourtant tout chez lui attire la jeune fille.
Il l’initiera au sexe, à l’alcool, aux drogues ; aux plaisirs du corps et à la noirceur de l’âme. Elle bravera les interdits et découvrira avec lui un New Delhi aussi dangereux qu’enivrant, où se côtoient l’ancestral et l’ultramoderne, la richesse et la putrescence, le profane et le sacré, et où pulse une rage de vivre que rien n’arrête.
Spirale d’amour et de destruction virtuose, Un mauvais garçon est porté par une prose qui vibre de désir et de révolte, jusqu’à l’incandescence.

A propos de l’auteur :
Deepti Kapoor a grandi en Inde du Nord. Elle s’est installée à New Delhi en 1997 pour y étudier le journalisme et la psychologie. Pendant une dizaine d’années, en tant que journaliste, elle a sillonné la ville et recueilli ses histoires. Elle vit maintenant à Goa. Un mauvais garçon est son premier roman.

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