jeudi 24 décembre 2015

Sans pitié ni remords



J’avais découvert Nicolas Lebel il y a presque 3 ans un peu par hasard avec "L’heure des fous ". Et j’avais perçu à l’époque un au bon auteur de polar en devenir.

Un autre, heureux hasard m’a remis sur le chemin de Nicolas Lebel, sans avoir mis un point d’honneur à le soutenir avec son second roman;Honte à moi !!


Me voilà donc avec le troisième entre les mains sachant de sources sures que l’auteur attend de pied ferme mon avis, et qu’il a le trac….

Comme il le dit, le corse est revenu ! Et mieux vaut ne pas  le croiser, car vous passerez un mauvais, très mauvais quart d’heure quart d’heure. Et c’est qu’il n’est pas seul, en plus.

Nous sommes là devant une affaire qui démarre presque dans un fou rire malgré les circonstances. Le capitaine  vient de perdre un ami et collègue, et se voit hériter de ses biens…. Et des emmerdes qui vont avec !
Si Nicolas Lebel ne veut ni pas prendre au sérieux, il ne n’en oublie pas pour autant de soigner son écriture en prenant le parti de l’humour, la dérision. Son intrigue est savamment travaillée ; on devine la recherche et la minutie. Jusqu’à la fin il aura su complexifier son affaire et ne pas tout dire  trop vite à son lecteur. Il faudra aller au bout pour démêler un scénario ancré dans le passé et dont l’architecture se nourrit de l’actualité.

Alors que Nicolas Lebel se rassure, il a progressé !Et comme il me l'a conseillé en PS, le  prêterai à qui il sait !!

Sans pitié ni remords, Nicolas Lebel
Marabout, Août 2015
384 pages
4ème de couverture :
9 novembre, cimetière du Montparnasse. Le capitaine Mehrlicht assiste, en compagnie de son équipe, aux obsèques de son meilleur ami, Jacques Morel. Quelques heures plus tard, il se retrouve dans le bureau d'un notaire qui lui remet, comme « héritage », une enveloppe contenant un diamant brut. Il s'agit de l'un des yeux d'une statue africaine, le Gardien des Esprits, dérobée dix ans auparavant lors du déménagement du Musée des arts africains et océaniens, que Jacques avait supervisé, et recherchée depuis par la « Police de l'Art ». Merlicht prend un congé et son équipe se retrouve sous le commandement du capitaine Cuvier, un type imbuvable aux multiples casseroles, quand les inspecteurs Latour et Dossantos sont appelés sur la scène de l'apparent suicide d'un retraité. Quelques heures plus tard, ils assistent impuissants à la défenestration d'une femme qui, se sentant menacée, avait demandé la protection de la police. Les deux « suicidés » avaient un point commun : ils travaillaient ensemble au MAOO lors de son déménagement. Ces événements marquent le début de 48 heures de folie qui vont entraîner Mehrlicht et son équipe dans une course contre la montre, sur la piste de meurtriers dont la cruauté et la détermination trouvent leur origine dans leur passé de légionnaires. Une enquête sous haute tension, dans laquelle débordent la fureur et les échos des conflits qui bouleversent le monde en ce début de XXIe siècle.
A propos de l’auteur :
Nicolas Lebel est né à Paris où il vit encore aujourd’hui.

Après quelques allers-retours aux quatre coins du globe, il revient à Paris où il tente depuis plusieurs années d’enseigner l’anglais aux Français. Passionné de littérature et de linguistique, il publie en 2006 une première fiction, une épopée lyrique en alexandrins: "Les Frères du serment", qui sort dans un silence prometteur.

En 2013, il publie aux Éditions Marabout "L’Heure des fous", puis en 2014, "Le Jour des morts", deux romans policiers caustiques où histoire, littérature et actualités se mêlent, des romans noirs qui interrogent et dépeignent la société française contemporaine avec humour et cynisme, dont le ton est souvent engagé, et le propos toujours humaniste.

Par ailleurs, soucieux de devenir le plus grand batteur de Métal de la planète avant sa mort, Nicolas Lebel apprend à dompter sa batterie depuis quatre ans sous les encouragements de ses voisins. Adepte de Côtes du Rhône et de Whisky Islay, l’auteur s’astreint à des dégustations régulières parce que rien de grand ne se fait sans rigueur et discipline. La photo et les sports de combat achèvent de remplir un emploi du temps saturé.

1 commentaire:

  1. J'adore la couverture et ton avis et le résumé me donnent envie de découvrir Nicolas Lebel et son dernier livre.

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