mercredi 6 septembre 2017

Un jour, tu raconteras cette histoire



De Joyce Maynard, j’ai déjà  lu 3 romans (Les filles de l’ouragan,L'homme de la montagne et long week-end). Pour  avoir gardé un excellent souvenir de ces lectures, j’ai voulu faire connaissance avec l’auteur dans un autre registre ; celui plus personnel du récit, de la confidence.

Cette histoire dont le titre fait été le titre, est celle d’une période très particulière dans la vie de l’auteur : la maladie de son mari et la manière dont le couple, et son entourage l’on abordé, assumé, et confronté. Avant d’entrer dans le vif du sujet, l’auteur revient sur ce qu’a été sa vie sentimentale (pour le moins agitée), et sa rencontre avec celui dont il est question, l’amour de sa vie, en définitive. Un tiers de l’ouvrage est consacré à l’avant. Cela n’est sans doute pas la partie la plus intéressante, car peut-être un peu trop intimiste, et parfois un tantinet voyeuriste (mais là, c’est purement mon avis).
La seconde partie se recentre sur le sujet principal  du récit ; à savoir comment la maladie et ce qu’il y a autour, la fin de vie façonne celui qui est malade, et son entourage. Comment la vie s’organise, comment on remet en question ce qui doit l’être, comment à contrario d’autres choses prennent une place prépondérante alors que l’on sait la fragilité de la vie.

C’est un récit personnel qui vaut pour ce couple bien  précis, pour un cas particulier. Lire cette histoire, c’est accepter de rentrer dans l’intimité ce couple ; c’est accepter certaines banalités (en tout cas apparaissant comme tel à nos yeux) ; c’est accepter une certaine complicité avec une sorte de déballage qui pour certains pourra mette mal à l’aise.

En ce qui me concerne, j’ai aimé cet exercice un peu particulier .J’ai été agréablement surprise d’y trouver, malgré tout une certaine forme de d’optimisme, mais surtout j’y ai trouvé l’expression d’un amour  puissant de cette femme pour son mari et l’envie chez ce couple de vivre et profiter jusqu’au bout de ce que la vie pouvait leur donner de vivre.

C’est pour moi, une rencontre avec l’auteur sous un angle plus intimiste ; une rencontre agréable et constructive.

Je remercie Anne des éditions Philippe Rey pour l’envoi de ce livre.


Un jour, tu raconteras cette histoire, de Joyce Maynard, traduit de l’américain par Florence Levy-Paolini, aux éditions Philippe Rey (Septembre 2017, 430 pages)

Collaboratrice de multiples journaux, magazines et radios, Joyce Maynard  (1953, Durham, New Hampshire) est aussi l’auteure de plusieurs romans, Long week-end, Les Filles de l’ouragan, L'homme de la montagne et d’une remarquable auto­biographie, Et devant moi, le monde (tous publiés chez Philippe Rey). Mère de trois enfants, elle partage son temps entre la Californie et le Guatemala.

4 commentaires:

  1. Le côté "voyeur"ne s'est pas posé pour moi car je pense être certaine que le partage est sincère et sans arrière pensée. En revanche, le côté médical m'à gênée sans doute car j'ai une tendance à être hypocondriaque...

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  2. Je suis en train de le lire. Je la trouve tellement généreuse de dévoiler cette part si intime de sa vie. Mais je pense en effet que c'est simplement dans l'optique de partager, peut-être que ça lui a fait du bien, aussi, d'écrire sur cette difficile période de sa vie. J'en tire plein d'enseignements en tout cas.

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  3. oui vous nous avez tentee avec cette auteur...ouiii...pour le prochain mois americain...suremenet...;)

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  4. Je n'ai encore jamais lu l'auteure. Un sujet intime et difficile pour une découverte

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