Les
romans d’Ellory ne sont pas publiés par ordre de parution en langue originale.
C’est ainsi que cet opus, le dernier traduit en français, se trouve être le
second publié par l’auteur, juste après "Papillon de nuit " le
septième traduit en français (suis-je assez claire ?)
Tout
cela pour dire, qu’avant de " juger " un ouvrage il convient de le
situer dans la bibliographie de son auteur, et d’user avec parcimonie de sa sévérité quand , comme
moi, on a tout lu d’un auteur .
Annie
O’Neill, la trentaine un peu solitaire, est libraire de son état à Manhattan ;
une boutique sans chichi dans l’Upper West side (contrairement à ce qui est
indiqué dès les premières phrases avec plan détaillé de NY en mains…
approximations géographique de l’auteur, ou mauvaise traduction ?).
Un
jour elle reçoit la visite d’un homme qui prétend avoir bien connu son père qu’elle
n’a elle-même que très peu connu et lui remet un manuscrit lequel relate , par
étape, la vie d’un rescapé de Dachau, devenu depuis un gangster aguerri du New-
York des années 60 et 70.
A
première vue, les éléments ne semblent pas avoir de rapport entre eux ; d’autant
qu’une troisième personne fait l’apparition dans la vie d’Annie…
Si
l’on ne connaissait pas Ellory, on serait tenté de baisser assez vite les bras
devant un démarrage, il faut le dire, un peu brouillon et approximatif.
Seulement, Ellory, même débutant à ce moment- là, a du savoir- faire !
Avec un sens du romanesque, et un talent de conteur qui au fil de ses romans ira en s’améliorant,
saura se sortir haut la main d’un début un peu flottant.
Comme
je l’ai dit plus haut, et sans prétention, j’ai tout lut lu de cet auteur ;
et c’est avec ce que je considère comme son meilleur roman, Seul le silence,
que j’ai commencé ; alors forcément, une petite pointe de déception (vraiment petite) m’envahit
avec ce second roman qui, on le comprend bien, n’a pas la profondeur ni le
souffle des autres. Tout cela montre qu’Ellory a la capacité à chaque fois d’aller
plus loin. Et cela suffit amplement pour confirmer, à nouveau son incroyable
talent à nous raconter des histoires et nous emporter dans son monde !
Un
grand merci aux éditions Sonatine et à sa bonne fée Muriel.
Les
fantômes de Manhattan, de R.J Ellory, traduit de l’anglais par Claude
Demanuelli et Jean Demanuelli chez Sonatine (Juin 2018, 460 pages)
R.
J. Ellory est né en 1965 à Birmingham. Les Fantômes de Manhattan est son dixième
roman publié en France chez Sonatine Éditions.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe serai plus sévère que vous : j'ai trouvé ce roman assez mauvais, et le fait que ce ne soit que le deuxième de l'auteur n'est pas une "excuse" pour moi, parce que son premier, "Papillon de nuit", est mon préféré ! Je précise que j'ai aussi lu tous ses romans, en tout cas ceux qui ont été traduits en français, et que c'est un de mes auteurs préférés. C'est pourquoi j'ai été vraiment déçue par cet opus, je ne le reconnais carrément pas. Tant pis, et merci à lui pour tout le reste ! :)
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