mercredi 17 octobre 2018

Onze jours


Il faudrait toujours se méfier des bandeaux trop louangeurs ….
 « Une histoire envoûtante. »



Je choisis mes lectures essentiellement par la quatrième de couverture, en fonction du sujet ; il y a ce qui m’intéresse et qui donc m’attire, et il y a le reste que je laisse….L’éditeur entre, bien entendu en ligne de compte, même si, et c’est normal et sain, que je n’adhère pas forcément totalement et inconditionnellement à ce qu’il publie.

"Onze jours" avait tout pour me séduire, en tout cas le sujet me faisait envie. Il restait une inconnue de taille, que seule la lecture pouvait lever : la manière de le traiter….
Et pour le cas, je n’ai guère été convaincue par le propos tant j’ai trouvé ce roman ennuyeux car beaucoup trop lent à mon goût ; un propos plus enclin à m’endormir qu’à susciter l’envie d’aller plus loin.
Habilement construit et bien écrit, ce roman n’en demeure pas moins frustrant, à part les cinquante dernières pages nettement plus énergiques et plus motivantes. L’ensemble manque de souffle et d’entrain ; il ne m’a pas ému.

Un livre qui avait tout pour me plaire ais qui visiblement n’était pas pour moi, et je ne pouvais pas vraiment le savoir….

Merci aux éditions Gallmeister et  masse critique Babélio.

Onze jours de Léa Carpenter, traduit de l’américain par Anatole Pons, chez Gallmeister (Septembre 2018, 270 pages)


Lea Carpenter est née en 1972 dans le Delaware. Diplômée de Princeton et de Harvard, elle a été éditrice du magazine de Francis Ford Coppola, Zoetrope. Elle partage son temps d’écriture entre scénarios et œuvre romanesque. Onze jours est son premier roman, qu’elle a commencé à écrire après la mort de son père, espion dans l’Army Intelligence en Chine et en Birmanie pendant la Seconde Guerre mondiale. Lea Carpenter vit à New-York.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire