mercredi 11 mai 2011

Le tueur des ombres


Lorsque le célèbre écrivain de romans policiers Drew Shand est assassiné, personne ne doute qu'il s'agisse d'un crime crapuleux. Shand fréquentait les lieux glauques d'Edimbourg, et cultivait la violence dans ses écrits. Des œuvres pue l'assassin semblait connaître parfaitement: il a reproduit à la lacération près une scène d'un des romans de sa victime...

Traquer les criminels, la psychologue Fiona Cameron en a fait sa croisade. Impossible pour elle de chasser de sa mémoire le meurtre de sa sueur, douze ans auparavant. Et si ses confrères l'accusent parfois de paranoïa et d'arrogance, c'est tout simplement parce qu'elle cherche dans son travail jusqu'à l'oubli d'elle-même. Seul Kit Martin, auteur de thriller reconnu, a réussi à lui faire goûter au bonheur. Ou presque....

Sur les remparts de Tolède, berceau de l'Inquisition, dans la lande écossaise ou au cœur de Manchester, l'ombre de la mort les quitte rarement. Et lorsque le tueur frappe encore et encore, Fiona est loin de se douter que son passé pourrait enfin disparaître, à jamais...

« Nous avons tous en commun de construire notre identité à partir de notre apprentissage du monde. Donc la façon de procéder des criminels reflète leur attitude dans la vie de tous les jours. »

Je n’ai fait qu’une bouchée de ce livre, et qu’elle fut savoureuse cette bouchée, trop chiche, malgré les 600 pages. Je n’aurais pas rechigné pour un second service.

Quelques pages, en italique pour bien situer, comme introduction. On découvrira plus tard que les écrivains occupent une grande place dans cette histoire.
Une  lettre à une sœur disparue, en guise d’épilogue….
Entre les deux, nous rentrons dans le vif du sujet. Le style est direct, efficace, la prose agréable, avec juste ce qu’il faut d’un peu plus olé –olé parce que c’est un polar, parce cela met un peu de piquant, et que cela est nécessaire parfois. Mais vous l’aurez compris, avec tact et modération, tout en dosage.
Dosage, le juste dosage….c’est l’expression qui me vient pour qualifier l’allure générale de ce roman. 
Des morts horribles, mais pas d’expositions inutiles
Du sentiment, de la tendresse, de l’affection, de l’amitié, mais avec retenue
De la psychologie, beaucoup, mais tellement bien amenée.
Du tourisme, mais de manière variée : Tolède, l’Irlande, l’Ecosse,
Le suspense, quant à lui, c’est sans modération pour mon plus grand bonheur, le vilain, parce qu’il y en a un, se fera désirer, de faux vilains feront parler d’eux, de vrais vilains viendront faire diversion.

Le personnage de Fiona est extrêmement attachant, et sa psychologie bien  développée. Elle vit un drame intérieur, ancien, qui est l’essence de son engagement professionnel. Elle vit une  belle relation avec Kit, écrivain à succès. Alors quand l’étau se resserre autour de ce dernier, mon estomac se noue, le rythme s’accélère,  l’horloge tourne, la nuit est douce, le vent fait vibrer les feuilles des arbres, les pages tournent, et tournent encore ; pas moyen de refermer avant de savoir…
Et si comme moi vous voulez savoir….lisez le…
Le suspense, quant à lui, c’est sans modération pour mon plus grand bonheur, le vilain, parce qu’il y en a un, se fera désirer, de faux vilains feront parler d’eux, de vrais vilains viendront faire diversion.

Le personnage de Fiona est extrêmement attachant, et sa psychologie bien  développée. Elle vit un drame intérieur, ancien, qui est l’essence de son engagement professionnel. Elle vit une  belle relation avec Kit, écrivain à succès. Alors quand l’étau se resserre autour de se dernier , mon estomac se noue, le rythme s’accélère,  l’horloge tourne, la nuit est douce, le vent fait vibrer les feuilles des arbres, les pages tournent, et tournent encore ; pas moyen de refermer avant de savoir…
Et si comme moi vous voulez savoir….lisez le…
 
 Val McDermid- Editions du Masque (2001)- 595 pages
Née en Écosse, diplômée d’Oxford, longtemps journaliste, Val McDermid vit de sa plume depuis une quinzaine d’années. Elle est établie à Manchester. Elle a reçu de très nombreuses récompenses, dont un Gold Dagger en 95 pour Le Chant des sirènes, le Los Angeles Book Prize et le Barry Award. Ses romans sont des best-sellers en G.-B. et aux E.-U., au même titre que ceux de Minette Walters et de P.D. James.


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