mercredi 25 mai 2011

Les cinq personnes que j'ai rencontrées là-haut


Cinq personnes que vous avez croisées de votre vivant vous attendent là-haut. Leur sort est intimement lié au vôtre, et pourtant vous ne les connaissez pas forcément. Ces cinq rencontres, belles ou terribles, vous révèleront les fils invisibles qui nous relient tous les uns aux autres. Ignorant tout cela, le vieil Eddie, chargé de l'entretien des manèges d'une fête foraine, fait ses premiers pas là-haut. Au fil des rencontres qui lui sont destinées, il découvrira les clefs de la vérité pour plonger enfin dans une bienfaisante éternité.
Voici un livre programmé de longue date comme une lecture New-York. Cette ville me titille à nouveau plus fortement depuis quelques temps…allez donc savoir pourquoi ?
Bien que je ne fus pas submergée d’émotion en le lisant, bien que j’aie pu trouver ici ou là quelques longueurs, quelques idées un peu lisses et trop belles parfois, j’en ai apprécié la lecture .L’écriture y est simple, très facile d’accès. Cela en fait un bon livre de détente, un très bon livre de transition, ne nécessitant pas une attention trop soutenue.

L’idée de départ est assez originale. L’auteur, s’y prends à l’envers. Il fait mourir son personnage principal, Eddie, chargé de l’entretien des manèges d’une fête foraine, dont la situation est très probablement celle de Coney Island  à New-York.Il nous assistons à un large retour arrière sur ce que fut sa vie. L’originalité de ce livre, tient au fait, que nous suivons Eddie une fois là-haut…C’est au travers des 5 rencontres qu’il va y faire, que nous allons faire connaissance d’Eddie. Avec lui, nous allons cheminer, évoluer dans nos rapport avec celles et ceux que nous avons côtoyé tout au long de notre vie, et appréhender autrement notre fin que l’auteur ne voit pas comme une fin, mais comme le début d’une autre aventure.
Les personnages en eux même sont d’une épaisseur, et d’un intérêt variable.

J’ai apprécié Marguerite, son épouse, qui nous interpelle sur la mémoire qui reste aux vivants quand ils ont perdu l’objet de leur amour. L’âtre cher, s’en va, mais tout ce qui nous rattache à lui est encore là, bien là, et n’attend que d’être entretenu.

J’ai également trouvé beaucoup de résonance dans le personnage de son père
« C’est parce que personne ne vient au monde la colère au ventre. D’ailleurs, quand nous mourons, l’âme en est libérée. (…) Il faut pardonner à votre père. »

La construction de ce livre est intéressante. J’aurais aimé y trouver un peu plus de matière, un peu plus de substance. Les idées auraient mérité, à mon sens, être plus étoffer, plus développée pour qu’il n’en doit pas aussi simpliste.

Mitch Albom-Oh! Editions-272 pages

Lu dans le cadre du Challenge New-York organisé par Well read kid 



1 commentaire:

  1. J'ai beaucoup aimé ce petit livre quand je l'ai découvert par hasard chez un bouquiniste il y a trois ans. ça m'avait ému !

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