Jacques Rainier, cinquante-neuf ans, industriel, est aux prises avec des difficultés en affaires au moment où sa liaison avec une jeune Brésilienne le rend très heureux.
À la suite des confidences angoissées d'un ami obsédé par le mythe de la virilité, la peur du déclin sexuel s'insinue en lui, l'envahit, le détruit, ne le quitte plus. En osant s'attaquer à un sujet tabou, Gary a soulevé un débat passionné, qui a connu un grand retentissement.
Mais son livre cru et dur, dominé par un humour amer, reste aussi un roman d'amour plein de tendresse.
À la suite des confidences angoissées d'un ami obsédé par le mythe de la virilité, la peur du déclin sexuel s'insinue en lui, l'envahit, le détruit, ne le quitte plus. En osant s'attaquer à un sujet tabou, Gary a soulevé un débat passionné, qui a connu un grand retentissement.
Mais son livre cru et dur, dominé par un humour amer, reste aussi un roman d'amour plein de tendresse.
Cette lecture me laisse perplexe, un peu désemparée pour en rédiger un avis juste, en tenant compte que je n’ai pas vraiment apprécié l’histoire, alors que l’écriture de Romain Gary ne souffre d’aucune objection de ma part. Et si je ne parlais que de l’histoire en elle-même, je me dois de faire la différence entre le sujet du livre, et la manière dont il a été abordé, ou du moins l’impression générale une fois le livre refermé, et quelques jours plus tard.
Avec un certain courage, Romain Gary aborde 2 ans seulement avant sa mort la vieillesse masculine, et en particulier la perte de la virilité. Je reconnais bien volontiers qu’il fallait oser, et que Romain Gary est direct, et franc dans son langage. C’est parfois cru, le style est rêche, sans décorum. J’en ai aimé l’humour caustique, pathétique même…
« Mon vieux, ce ne sont pas les bonnes femmes qui sont trop grandes…C’est toi qui est devenu trop petit. »
Cependant je n’ai pas aimé le personnage de Jacques Rainier, obnubilé par son étage inférieur….
Je n’abandonne pas pour autant Romain Gary ; c’est juste une rencontre, avec un livre précis qui ne s’est pas faite. D’autres, j’en suis sure, me combleront davantage.
En lisant ce livre, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon ancienne pharmacienne, jamais avare d’une bonne blague, et qui disait avec malice « Vous savez, les hommes, quand ça se grippe dans le pantalon, c’est le cerveau qui déboulonne. »
Romain Gary- Folio n°1048- 250 pages
Lecture qui rentre dans le cadre du challenge Romain Gary organisé par Delphine
J'ai moi aussi séparé l'histoire du livre du chalenge (Chien blanc pour ma part) de l'écriture de Romain Gary. Malgré ta critique plus "négative" que la mienne, je suis tentée par ta lecture.
RépondreSupprimerj'ai apprécié chien blanc.
RépondreSupprimerJe compten lire d'autres
J'ai beaucoup aimé ce livre, pour son écriture et pour l'histoire d'amour.
RépondreSupprimerLe thème du déclin sexuel de Rainier est aussi une façon de parler de notre déclin économique (et d'ailleurs ses affaires vont mal), ce livre a été écrit après le 1er choc pétrolier. En plus, il a été écrit pendant les mouvements féministes, et cela remettait en cause la virilité et la place des hommes.
Les mots sont crus, mais lucides, comme toujours.
Tout de même, Gary avait le chic pour sentir l'air du temps et les changements sociaux.
PS: contente de rencontrer une Lorraine.
je redécouvre Romain Gary ,j'avais lu "gros câlin " ,la vie devant soi et quelques nouvelles.Je me régale ,j'ai lu rapidement parce que passionnément "chien blanc" je lis en ce moment "au delà de cette limite...
RépondreSupprimerje souris beaucoup ,j'apprécie son style ,son honnêteté