mercredi 21 septembre 2011

Les brumes du passé


Mario Conde a quitté la police. Il gagne sa vie en achetant et en vendant des livres anciens puisque beaucoup de Cubains sont contraints de vendre leurs bibliothèques pour pouvoir manger. Ce jour d'été 2003, en entrant dans cette extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, ce ne sont pas des trésors de bibliophilie ou des perspectives financières alléchantes pour lui et ses amis de toujours qu'il va découvrir, mais une mystérieuse voix de femme qui l'envoûtera par-delà les années et l'amènera à découvrir les bas-fonds actuels de La Havane ainsi que le passé cruel que cachent les livres. Au-delà du roman noir, Leonardo Padura écrit un beau roman mélancolique sur la perte des illusions, l'amour des livres, de la culture et de la poésie des boléros. On reste longtemps marqué par l'atmosphère de ces brumes cubaines.
Ce livre m’est assez vite tombé des mains, et est resté en friche durant 3 semaines…….chose anormale pour un polar !!! A l’évidence je ne goûte absolument pas à la lenteur et aux langueurs antillaises qui règnent dans ce roman.
C’est doucement le matin, pas trop vite l’après-midi, et au ralenti en soirée…..
C’est le 7 ème roman de la sélection 2011 que je lis, et le premier à me faire un effet aussi négatif. J’espère que les deux derniers seront à la hauteur de mes espérances.

 Sélection 2011 pour le Prix du meilleur polar des lecteurs Points
Léonardo Padura-Métailié (septembre 2009)/Points (Janvier 2011)-351/432 pages


Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et scénariste pour le cinéma. Il est l’auteur entre autres d’une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons, publiée dans douze pays.


3 commentaires:

  1. Et bien, tu n'es pas emballée du tout !!!! tu n'as pas été sensible au charme de la voix cubaine !!

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  2. Le résumé était pourtant alléchant mais en voyant ton avis, ça n'a pas l'air d'être ça. Enfin si je le trouve à la bibliothèque, peut-être me le tenterai-je quand même.

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  3. Décidément ! Pour moi c'est le 1er Padura qui s'est révélé décevant. Je ne l'ai pas abandonné, mais je l'ai traîné pendant un temps infiniment long. J'avais l'intention tout de même de lire le 2e, mais depuis j'ai eu connaissance d'avis négatifs qui m'en ont dissuadée pour le moment. Mais je pensais que "Les brumes du passé" serait celui qui risquait de me plaire le plus. Et voilà qu'il t'a ennuyée ! Du coup je me demande si Padura n'est pas un peu surestimé et s'il ne doit pas sa notoriété au fait d'être le seul auteur de polars cubain (ou presque). Il faudra tout de même que j'en lise un autre, pour être sûre...

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