" Que faire de toute cette mémoire qui ressurgit par bribes ? Est-ce parce que je n'ai plus d'Anciens que je tiens tant à faire vivre ce souffle de transmission ? J'ai longtemps tu ce passé, mais je souhaite aujourd'hui laisser à mes filles une trace de notre famille. "
Champey Peik est née en 1960 à Phnom-Penh. Son père est alors officier supérieur sous le règne de Norodom Sihanouk. Elle connaîtra l’exil à 14 ans et ne reverra pas une grande partie de ses proches disparus lors du génocide, de 1975 à 1979.
Champey retourne vivre au Cambodge 20 ans plus tard et assiste à la 1ère élection libre depuis la chute du régime des Khmers rouges.
Élevée dans l'harmonie de la tradition bouddhiste khmère, elle garde le souvenir d’une enfance heureuse et aimée, avant son adolescence brisée.
Les gestes quotidiens, signes de respect en hommage aux ancêtres, et les principes bouddhistes l'ont aidée à se ressourcer au plus profond d'elle-même et à acquérir une certaine force intérieure. Champey a tenu à transmettre à ses deux enfants cette spiritualité et cet art de vie si précieux.
Dans ce récit, Virginie Montefiore raconte le parcours de Champey Peik, véritable témoignage sur le Cambodge d’hier et d’aujourd’hui.
Champey Peik est née en 1960 à Phnom-Penh. Son père est alors officier supérieur sous le règne de Norodom Sihanouk. Elle connaîtra l’exil à 14 ans et ne reverra pas une grande partie de ses proches disparus lors du génocide, de 1975 à 1979.
Champey retourne vivre au Cambodge 20 ans plus tard et assiste à la 1ère élection libre depuis la chute du régime des Khmers rouges.
Élevée dans l'harmonie de la tradition bouddhiste khmère, elle garde le souvenir d’une enfance heureuse et aimée, avant son adolescence brisée.
Les gestes quotidiens, signes de respect en hommage aux ancêtres, et les principes bouddhistes l'ont aidée à se ressourcer au plus profond d'elle-même et à acquérir une certaine force intérieure. Champey a tenu à transmettre à ses deux enfants cette spiritualité et cet art de vie si précieux.
Dans ce récit, Virginie Montefiore raconte le parcours de Champey Peik, véritable témoignage sur le Cambodge d’hier et d’aujourd’hui.
Un grand merci aux agents littéraires qui ont pensé à moi et m’ont proposé de lire cet ouvrage, et à l’éditeur qui a bien voulu m’en faire cadeau.
Nous avons affaire ici à un ouvrage un peu particulier, puisqu’il est écrit à deux mains…enfin presque. Champey Peik a livré son témoignage, a ouvert sa mémoire à Virginie Montefiore qui s’est chargé de la mise en forme, et en mots.
« Je n’ai pas voulu écrire moi-même ni traverser seule cette période de souvenir, et j’ai confié mon récit à l’écoute attentive de l’auteur. »
J’ai trouvé cela honnête, et beaucoup "d’écrivains «pourraient s’inspirer de cette sagesse…
Sur la forme, il s’agit d’un court récit, constitué d’une multitude de petits chapitres, écrits comme si l’auteur et la récitante ne faisaient qu’un ; C’est " je " qui prévaut ; il n’y a pas de dialogue, ou très eu, mais des citations qui viennent des membres de sa famille. Cela rend la lecture plus vraie, et place la récitante au cœur de ces souvenirs.
Sur le fond, Champey Peik , dans un soucis de travail mémoriel, et désireuse de transmettre à ses filles son histoire , retrace de manière linéaire un parcours qui lui n’est pas linéaire .Si j’ai pu lire quelques témoignages de victimes directes du régime cambodgien, ici , dans son malheur, la récitante a eu plus de chance ( même si une partie de sa famille , restée au pays, paiera le prix fort) puisque qu’elle a pu fuir le pays, et se reconstruire ailleurs.
Le récit est beaucoup axé sur les us et coutumes cambodgiennes de la famille de la récitante. On y découvre une société éprise de sagesse, et rompu au culte des ancêtres pour qui les évènements d’avril 1978 seront une rupture sans précédent, et sonnera le glas d’une famille de la bonne société cambodgienne et unie. Nous apprendrons des choses intéressantes sur la culture Khmère, et sur la capacité insoupçonnée à rebondir de tous ces peuples asiatiques imprégnés de Bouddhisme.
« Le passé, présent en chacun de nous, doit nous rendre plus fort. »
Le style est très accessible et assez simple ; cela en fait un livre qui se lit vite et facilement. J’ai apprécié la présence en annexes d’un certain nombre de documents. Cependant, il manque une certaine chaleur dans le récit, il y manque du liant et surtout, de la profondeur. J’aurais apprécié que les choses, et les faits soient abordés avec plus de conviction et plus de tripes.
Virginie Montefiore/Champey Peik- Editions potentiel d'action-160 pages
Née en 1960 à Phnom-Penh.,Champey Peik, relaxologue depuis son retour à Paris, est diplômée de la méthode Tony Neuman.
Elle travaille actuellement auprès de deux sociétés de finance à Paris.
"Petite étoile khmère "est son premier témoignage.
Elle travaille actuellement auprès de deux sociétés de finance à Paris.
"Petite étoile khmère "est son premier témoignage.
Née à Paris en 1953, rédactrice en agence de communication puis responsable de galeries d'art, Virginie Montefiore s'est ensuite engagée dans l'association Relais Enfants-Parents auprès d'enfants de parents détenus.
Elle vit et travaille à Paris.
" Petite étoile khmère " est son premier ouvrage.
Elle vit et travaille à Paris.
" Petite étoile khmère " est son premier ouvrage.
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