Le battage
médiatique et « bloggesque » qui a suivi le premier roman de l’auteur
m’avait tenue solidement campée sur mes gardes : trop beau pour être vrai,
trop de louanges, trop bien, trop tout !!! Un livre trop lu, et, des lecteurs
trop « bon public » m’ont
coupé net l’envie de le lire à mon tour. Des avis, à mon sens, plus nuancés de lectrices
averties m’ont confirmé ce que je présentais…
La publication
du second opus me donnait la possibilité de le lire avant une nouvelle déferlante,
et donc de fait, me permettrait de me faire, enfin, une idée sur cet auteur si sensationnel !!!
Et bien
voilà, c’est fait c’est lu !!! Les mots me sortent du cœur : ça ne
casse pas trois pattes à un canard, pas de quoi s’en relever la nuit, ni de
laisser passer sa rame de métro sous le nez.
L’écriture
est fluide, facile à lire ; c’est déjà ça ; on arrive au bout sans en
sortir écrasée, ni épuisée par la syntaxe.
La
construction est intéressante. Ecrit sous forme de journal de bord, le roman s’articule
avec des parties constituées chacune d’une journée. Entre ces parties, sont
insérés des récits, plus anciens, et « délocalisés » mettant en scène
un chasseur…. De ce point de vue-là, cela commençait par devenir assez obscure.
Je n’ai jamais réussi à comprendre de quoi il s’agissait exactement… Pire, je
ne suis pas convaincue de l’absolue nécessité de ces passages pour le roman en lui-même !!!
Concernant l’intrigue
en elle-même, nous naviguons entre deux entrées, qui bien entendu finiront par
se rejoindre… mais, parce qu’il y a un mais, n’éclaireront pas la lectrice que
je suis. Si bien que, la dernière ligne lue, je n’ai pas vraiment compris l’issue
de tout cela. Je suis même sortie de ce roman plus embrouillée, qu’en y entrant !
Monsieur
Carrisi, exploite un sujet qui aurait pu être passionnant : le monde des
pénitents, les côtés obscurs du monde catholique. Mais à force de vouloir
compliquer les choses, on finit par se perdre soi –même.
Monsieur
Carrisi a choisi d’emmener son lecteur à Rome… Tout cela a manqué de chaleur,
de convivialité. Ce n’est pas avec ce livre que mon envie d’aller à Rome sera
chatouillée au point de me faire franchir le pas !!!
Bref, vous l’aurez
compris, je ne garderai pas un souvenir ému de cette lecture. Et je ne suis pas
prête à écouter les murmures du chuchoteur. Je ne semble pas sensible aux
thrillers façon Carrisi. Affaire de goût probablement.
Je remercie
livraddict et les éditions Calmann-lévy pour m’avoir permis de lire ce livre
avant sa publication officielle.
Le tribunal des âmes, Donato Carrisi
Calmann-lévy (01/03/2012)
454 pages
4ème de couverture :
Rome. Sa
dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa
pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses
meurtriers insaisissables.
Marcus est un homme sans passé. Sa
spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se
terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire.
Aujourd’hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d’une jeune
étudiante kidnappée
Sandra est enquêtrice photo pour la police
scientifi que. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a
dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d’un immeuble désaffecté. Elle
n’a jamais tout à fait cru à un accident.
Leurs routes se croisent dans une église,
devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance
et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes
chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.
A propos de l'auteur
Né en 1973,
Donato Carrisi est l’auteur italien de thrillers le plus lu dans le monde. Le
Chuchoteur, son premier roman, s’est vendu en France à plus de 300 000
exemplaires, a été traduit dans vingt pays, a reçu quatre prix littéraires en
Italie, et été couronné par le prix Polar SNCF et le prix des Lecteurs du Livre
de Poche dans la catégorie polar.
Passage par l'Italie pour le challenge Voisins-voisines proposé par Anne.
petite info, pour les amateurs d'art, voici le fameux tableau en question ( le livre n'est peut-être pas formidable, mais il m'aura au moins permis découvrir une toile du maître !!)
Hum, c'est ce que je craignais...J'ai fait partie des groupies du chuchoteur, mais je me doutais que le passage au second roman allait être difficile. Tant pis, une autre lecture remplacera celle-ci. Sans rancune, Dino!
RépondreSupprimerAie... moi qui ai adoré Le Chuchoteur...
RépondreSupprimerLa déception est telle que je me suis trompée dans son prénom: Donato et pas Dino! En même temps, c'était plus simple ;-)
RépondreSupprimerceux qui ont adoré le chuchoteur, peuvent adorer aussi ce livre !!!
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu le chuchoteur, à cause d'un trop grand battage autour. Et je ne le lirai pas.
Le Chuchoteur ne m'attirait pas... J'avais lu un billet plus enthousiaste sur celui-ci, mais tu me refroidis... Bref, ce n'est pas avec cet auteur que je découvrirai davantage la littérature italienne, qui me fait de l'oeil depuis la Foire du livre !
RépondreSupprimerJe n'ai pas voulu lire Le chuchoteur non plus, le thème ne m'attirait pas plus que cela, et il est tant de livres intéressants à lire qui m'attendent.
RépondreSupprimerComme toi, le matraquage médiatique m'avait éloigné du Chuchoteur... eh bien, je passerai aussi au loin de celui-ci !
RépondreSupprimerVu ton avis, en voilà un qui n'ira pas rejoindre ma LAL!
RépondreSupprimer2 livres où tu es déçue !!
RépondreSupprimerJe n'ai pas non plus été très accroché par ce livre qui reste sympathique à lire mais contient pas mal de défauts.
RépondreSupprimerbien au contraire, les passages avec le Chasseur sont importants pour comprendre le livre en son entier!
RépondreSupprimerc'est ce qui est à l'origine de toute l'intrigue
la fin en est d'autant plus époustouflante
quelque soit ton avis, et je le respecte, je trouve dommage que de nombreuses lectrice s'y accrochent et passent du coup à côté d'un auteur réellement intéressant
une lecture est tellement personnelle que jamais je ne me risquerai à passer à côté d'un bon livre sous prétexte qu'il n'a pas plu à un autre.
dommage
RépondreSupprimerj'ai beaucoup aimé les 2 ; le chuchoteur et le tribunal
le coté obscur et embrouillé force a réfléchir et s'éclaire justement à la fin et j'ai vraiment passé un bon moment de lecture
J'ai vraiment adoré ce livre, je l'ai trouvé... sombre, et majestueux à la fois, même si parfois je m'embrouillais un peu avec tous ces contextes et personnages. Mais dis-moi, as-tu compris qui était réellement l'homme avec qui l'agent Vega a fait l'amour, ''le faux Shalber''? C'est le détail du livre que je n'ai vraiment pas compris, et des dizaines de questions s'éparpillent autour de ce personnage.
RépondreSupprimerJe n'ai pas compris non plus qui était le faux Shalber !J'ai relu et relu des passages pour tenter de comprendre et je n'ai pas trouvé de réponse .J'ai compris que le vrai Shalber d'Interpol était le chasseur ,celui dont parle Devok à la fin ,l'autre transformiste mais celui qui a pris sa place ,qui est-ce ?
RépondreSupprimerje partage votre avis pour Shalber, il est bien le chasseur dont Devok a parlé avant de mourir. Mais je viens de terminer le volume Malefico qui est censé d' etre la suite de Tribunal des âmes, aucun passage parle de Shalber
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