lundi 26 avril 2010

Camus, l'homme révolté



Camus, L’homme révolté
Auteur : Pierre-Louis Rey
Edition : Découverte Gallimard n°488 (2006)
Nombre de pages : 123
Table des matières :
I « Ce monde de pauvreté et de lumière où j’ai longtemps vécu »
II. « Il faut imaginer Sisyphe heureux »
III. « Peste/C’est un monde sans femmes et donc irrespirable »
IV. « Je me révolte donc nous sommes »
V. « Il me faut un peu de solitude, ma part d’éternité »
Témoignages et documents
4ème de couverture :
Quand Albert Camus meurt dans un accident de voiture, le 4 janvier 1960, il n'a que quarante-six ans. Journaliste, philosophe, romancier, dramaturge, il a reçu deux ans plus tôt le prix Nobel. Pour ce «Français d'Algérie» pauvre et sans racines, le tragique est indissociable de l'aspiration à un bonheur qu'il sait aussi précaire que le soleil de midi. S'il voue sa vie entière au théâtre (Caligula, L'État de siège, Les Justes), ses romans (L'Étranger, La Peste, La Chute) et son œuvre de journaliste l'imposent comme un écrivain majeur et un des principaux acteurs de son temps. Tandis que les héros de ses livres se révoltent contre l'absurdité de la condition humaine, lui s'insurge au fil des colonnes d'Alger Républicain et de Combat, au nom de la démocratie, contre les injustices du colonialisme, du communisme ou du franquisme.
Pierre-Louis Rey revisite la vie et l'œuvre de ce créateur de mythes, «solitaire et solidaire», qui fut par sa plume et la constance de ses engagements la conscience de toute une génération.
Mon appréciation :
Qui ne connaît pas Albert Camus ? Cela peut paraître saugrenu de poser la question tant l’écrivain et l’homme font partie de notre patrimoine culturel, et, historico-littéraire. Et bien je lève le doigt, un peu confuse, car en effet, je n’ai jamais lu la moindre ligne de cet auteur.
En cette année, où nous commémorons le 50 ème anniversaire de sa mort, j’ai voulu réparer cela. Il m’a paru avant tout plus judicieux de commencer par savoir qui était vraiment Camus.
Ce court ouvrage, a eu le mérite de me donner une base intéressante sur la personnalité de cet auteur, sur ses combats, et son œuvre.
Je relève un attachement profond à sa terre natale, l’Algérie, qui sans doute expliquera son ambigüité et sa difficile prise de position face aux évènements qui s’y dérouleront. Il était également profondément attaché à sa mère, à son instituteur auquel d’ailleurs il dédira son prix Nobel.
Ce livre laisse une large part aux combats, et aux prises de positions politiques auxquelles prendra part Camus, ses relations difficiles, en dernier avec Sartre. Un homme en constante révolte.
Trois de ces œuvres retiennent mon attention pour de prochaines lectures : l’étranger, la peste, et, la chute.
Comme toujours dans cette collection, et à mon grand bonheur, cet ouvrage est agrémenté de photos, d’images, d’extraits de manuscrits de l’auteur. Cela donne un ouvrage digeste et accessible.

1 commentaire:

  1. très pro ton blog. Les critiques, présentation d' l'ouvrage, chapeau. Tu as lu tous ces ouvrages ou c'est ta LAL? les gardes de nuit laissent du temps pour lire, cela évite de s'endormir !!!!!!!!!!! suis contente d'être passée par là
    zazy

    RépondreSupprimer