vendredi 2 avril 2010

Le bourreau

J'inaugure mon blog que je dédis à mon univers culturel avec le premier partenariat littéraire en compagnie du forum Partage-lecture auquel il m'a été offert de participer.Ce sont aux éditions du Cherche -midi que je le dois avec le roman que je vous présente ci dessous:


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Le Bourreau
Auteur : Pierre Boulle
Editeur : Le Cherche-midi
Nombre de pages : 214
Quatrième de couverture :
Roman étonnant et introuvable depuis des décennies, "Le Bourreau" (1954) atteste une fois encore des exceptionnelles qualités de conteur de Pierre Boulle.
Le narrateur du "Bourreau" reçoit les confidences d'un vieux médecin chinois chargé, dans les années 1920, du contrôle médical des exécutions capitales dans la ville de Yi-Ping. Le cérémonial précédant la décapitation est décrit avec un luxe de détails. Or, après une exécution, à la suite d'une dénonciation, une enquête est ordonnée. Le résultat de celle-ci est clair et net : c'est un cadavre qui a été supplicié et non un homme vivant.
Le bourreau avoue bientôt avoir empoisonné le condamné ainsi que les sept autres qui l'ont précédé.
Lors de son jugement, le bourreau racontera son périple avec sa femme aveugle à travers la Chine. L'occasion d'une scène de bravoure où Pierre Boulle décrit l'assaut du couple par des rats pendant plusieurs jours.
Un roman captivant de bout en bout.
Mon avis :
D’abord je tiens à remercier les éditions du Cherche-midi dont le partenariat m’a permis de découvrir et lire cette œuvre.
La lecture des cinquante premières pages, ont été laborieuses. C’est lorsque l’auteur est rentré dans « le vif du sujet », lorsque le bourreau a fait son apparition que je me suis sentie happée par l’histoire, au point de plus vouloir poser le livre……
J’ai trouvé l’histoire atypique, dérangeante même à bien des égards. Le vieux médecin n’épargne le lecteur dans ses descriptions .L’épisode de l’attaque par les rats subie par le bourreau et sa femme en est un exemple flagrant.
Bien que les actes du personnage principal soient particulièrement odieux et cruels, bien qu’il ne soit pas particulièrement convaincu du caractère abominable de son comportement, je n’arrive pas à le détester. En effet, son histoire m’a aussi touchée, ses conditions de vie m’ont interpellée ; c’est peut-être cela qui m’inspire à son égard « une certaine complaisance ».
La personnalité du vieux médecin chinois, en revanche, me rebute davantage par son côté voyeur et son insistance.


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