vendredi 9 avril 2010

Et que le vaste monde poursuive sa course folle


De retour dans Big apple, mais il y a quarante ans. Un illuminé , Philippe Petit, tend un cable entre les deux Twins du World Trade center, et joue au funambule à 500 m du sol............
Ce fait divers est le prétexte au nouveau roman de Colum Mc Cann...........






Et que le vaste monde poursuive sa course folle
Auteur : Colum Mc Cann
Edition : Belfond
Nombre de pages : 431
Quatrième de couverture :
Dans le New York des années 1970, un roman polyphoniques aux subtiles résonnances contemporaines, une œuvre vertigineuse.
7 août 1974.Sur un câble tendu entre les Twin Towers s’élance un funambule. Un évènement extraordinaire dans la vie de personnes ordinaires.
Corrigan, un prêtre irlandais, cherche Dieu au milieu des prostituées, des vieux, des miséreux du Bronx ; dans un luxueux appartement de Park Avenue, des mères de soldats disparus au Vietnam se réunissent pour partager leur douleur et découvrent qu’il y a entre elles des barrières que la mort même ne peut surmonter ; dans une prison new-yorkaise, Tillie, une prostituée épuisée, crie son désespoir de n’avoir su protéger sa fille et ses petits-enfants..
Une ronde de personnages dont les voix s’entremêlent pour restituer toute l’effervescence d’une époque. Porté par la grâce de l’écriture de Colum Mc Cann, un roman vibrant, poignant, l’histoire d’un monde qui n’en finit pas de se relever.
Appréciation :
Sans un départ imminent pour New York, je n’aurais probablement jamais acheté ce livre paraissant noyé parmi tous ses semblables lors de la rentrée littéraire de septembre.
Seulement voilà, j’ai hâte de découvrir la ville dont je rêve depuis si longtemps, et justement « le hasard » me met sous les yeux cette petite pépite. C’est dans l’avion que je commencerai ce livre.
Ce sont trois histoires qui n’ont pas grand-chose en commun, si ce n’est cette ville pleine d’énergie, pleine de contraste. Ces trois histoires ont entre elles un fil d’Ariane : ce type un peu fou qui un beau matin a tendu un câble entre deux tours à jamais rentrées dans l’histoire et les mémoires, et qui tente d’en faire la traversée sous les yeux médusés des passants au sol.
C’est un beau portrait du New York des années 70, celui des films de Scorcese…….
J’ai pris mon temps pour finir ce livre, bien après mon retour, pour m’imprégner encore de cette ville, bien que beaucoup moins glauque qu’à l’époque à laquelle se situe le roman. Mais pourtant j’ai été vite plongée dans les entrailles des personnages qui touchent l’un par leur engagement pour les plus faibles, d’autres leurs vies cabossées ; le tout sur un fond de guerre du Vietnam qui a profondément marqué les Américains.




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