jeudi 6 mai 2010

Sonate de l'assassin




Sonate de l’assassin
Auteur : Jean-Baptiste Destremau
Né en 1968, Jean Baptiste Destremau est pianiste amateur et travaille dans la finance. La sonate de l’assassin est son premier roman, récompensé par le prix orange du livre 2009
Editeur : J’ai lu
Nombre de pages : 378
4ème de couverture :
«Je ne tue jamais le lundi. C'est une question d'exigence personnelle et de rythme. Il ne faut y voir ni superstition, ni vieille habitude de célibataire. J'ai toujours préféré les fins de semaine pour réaliser cette partie de mon œuvre.» Pianiste de renom, Laszlo Dumas est pourtant dénigré par les critiques qui le disent sans génie. Un jour, il décide de commettre quelques erreurs volontaires et d'occire tous ceux qui, au premier rang de la salle de concert, les repèrent. Immédiatement, son jeu devient meilleur et, bientôt, le monde de la musique s'accorde pour voir en lui un nouveau virtuose. C'est alors qu'il tombe amoureux de l'une de ses cibles...
Mon appréciation :
Autant le dire immédiatement : ce livre est un véritable coup de coup de cœur ; et il fait partie des rares qui me tiennent en haleine une partie de la nuit.
L’histoire, qui n’est pas banale, se déroule dans le monde musical, et en particulier dans celui des concertistes classiques. Pour la mélomane que je suis, je ne pouvais mieux tomber. De plus, outre le suspens qui tient le lecteur jusqu’à la dernière ligne.
Laszlo Dumas, est un pianiste de renom, très solitaire, te même une vie faite d‘un certain nombre de rituels. Maniaque, et machiavélique au possible, il se plait à glisser lors ses récitals 1 ou deux erreurs minutieusement choisies, et prends un malin plaisir à observer les réactions du public. Malheur à celui ou à celle qui aura l’ouïe fine : ce sera la mort ! Laszlo, se plait à se cacher et à se donner diverses identités. C’est ainsi, par le biais d’un forum musical, qu’il fait la connaissance de Lorraine, musicienne amateur, enseignante, et élevant seule son Petit garçon, Arthur.
Ce dernier, est espiègle, futé, et très perspicace. C’est un mauvais œil, qu’il accueille la soudaine idylle entre sa mère et Laszlo qui va tout bouleverser.
La construction de ce « roman noir » est particulière. En effet, quatre voix parlent dans ce livre, celles des 3 personnages principaux précédemment cités auxquelles il faut ajouter celle de Georges l’impresario et manager de l’artiste.
De plus il est construit en forme de sonate, de telle sorte que l’on peut comparer le livre à une partition de musique, à rapprocher également de la sonate intérieure à laquelle est soumis Laszlo psychiquement très perturbé……..
Je remercie vivement Partage-lecture, ainsi que les éditions j’ai lu dont le partenariat m’a permis de découvrir ce livre et cet auteur dont c’est le premier roman. Je ne pense pas qu’un jour, seule, j’aurais pu croiser ces pages qui m’ont donné tant de plaisir.







2 commentaires:

  1. Merci (tardif) pour ce commentaire et pour le mot laissé sur mon blog. (Je me permets de signaler que la mention du prix orange 2009 est une erreur des Éditions J'ai Lu). Je lis que vous êtes vous même mélomane, et j'aime bien votre analyse du livre.
    A la musique, qui n'adoucit pas toujours les moeurs...
    Jean-Baptiste Destremau

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