À la mort de Jock Witney, tyran domestique à la tête du plus grand vignoble d'Australie - le Domaine de Jacaranda -, sa famille se rend compte que les affaires vont en réalité très mal. Quand un groupe français fait une offre de rachat des plus alléchantes, les membres du clan s'entredéchirent.
Cornelia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre. Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.
Dans ce but, Cornelia l'entraîne à l'autre bout de l'Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l'épopée familiale.
Du Sussex des années 1830 à l'Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d'une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction... Sophie saura-t-elle la briser pour réconcilier les deux branches de la famille et sauver le domaine ?
Cornelia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre. Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.
Dans ce but, Cornelia l'entraîne à l'autre bout de l'Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l'épopée familiale.
Du Sussex des années 1830 à l'Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d'une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction... Sophie saura-t-elle la briser pour réconcilier les deux branches de la famille et sauver le domaine ?
Ce livre, je l’ai croqué avec gourmandise, délectation, et abnégation. Je ne connaissais l’auteur que de nom, sans avoir l’occasion de la lire jusqu’à maintenant. Je reviendrai vers elle avec grand plaisir.
Comme à chaque fois, je suis captivée par les histoires familiales compliquées ; celles qui comportent ses secrets, ses vilains petits canards, son homme providentiel (ici il faut regarder du côté des femmes), et comble du bonheur nous sont racontée ne manière non linéaire, en mêlant le passé et le présent, presque à l’insu du lecteur. Que du bonheur !
L’invitation au voyage est puissante. L’auteur, Australienne de naissance, y situe en grande partie son action, et, par un jeu subtil de retour sur le passé nous renvoie dans la vieille Angleterre, la mère Patrie, avec ses us et coutumes de l’époque qui à chaque fois me révoltent.
« Tu ne le regretteras pas, Gilbert. Tu seras maître en ta demeure, Roses est la domestique d’Isabelle et sera à ta disposition quand ton estomac réclamera de la viande et non du pain perdu. Qui te reprochera de prendre une maîtresse ? C’est une tradition chez les hommes mariés, tu sais. » (C’est la mère de Gilbert, une Lady, qui s’exprime ainsi devant son fils…)
Je dirais que c’est un roman féminin, car beaucoup de femmes constituent les personnages principaux, et c’est à elles que revient la puissance de décision, la force, le caractère, l’esprit de révolte dans le bon ou mauvais sens ; les hommes y étant présentés sous un angle plus péjoratif.
J’ai beaucoup aimé ce long retour aux sources, que Cornelia entreprend avec sa petite fille Sophie. Chacune a de bonnes raisons de le faire, aussi bien à titre individuel que dans l’intérêt de la famille et de l’entreprise familiale. Sophie est de retour au pays après un divorce, les affaires familiales vont mal, très mal, la famille se déchire, Cornelia a 90 ans, et se sent au seuil de sa vie, et voudrait solder certains comptes pour mieux préparer l’avenir. J'aurais aimé en avoir au moins une comme elle...
« Après tant d’années de silence, elles souhaitaient peut-être combler la brèche et ramener un peu de vie dans les vignes en déclin. Elle pariait gros mais il le fallait si elle voulait sauver l’héritage de sa petite- fille. Si elle échouait, ce serait la victoire de Jock depuis l’au-delà. »
Elle m’a plu cette grand-mère qui pleine de tendresse, d’amour déploie une énergie folle pour mettre Sophie ne refasse pas les mêmes erreurs qu’elle par le passé.
Et puis il y a ces secrets, la malédiction, les haines familiales, les révélations. Tout cela sera révélé, distillé intelligemment, tout au long de ce roman à l’écriture agréable, dynamique, et entrainante. Une fois ouvert se livre se referme difficilement jusqu’à ce que la paix revienne, et que nos personnages redonnent du sens à leur vie.
Je remercie infiniment les éditions de l’Archipel et Bob pour m’avoir permis de recevoir, de lire, et surtout de savourer ce livre.
Tamara McKinley-L'Archipel-368 pages
Née à Launceston (Tasmanie), Tamara McKinley est encore enfant lorsqu’elle émigre en Grande-Bretagne, où elle est inscrite dans un pensionnat de jeunes filles du Sussex. Après avoir écrit des thrillers psychologiques, elle signe des sagas à succès, dont La Dernière Valse de Mathilda, Eclair d’été et Le Chant des secrets (L’Archipel, 2005 à 2009). Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte Sud de l’Angleterre, mais retourne souvent dans son pays natal, pour y puiser l’inspiration de ses romans.
Théoriquement, j'ai à peu près jusqu'au 14 mars pour le lire, mais disons que tu me donnes vraiment envie de le commencer tout de suite!! J'ai déjà lu La dernière valse de Mathilda en peu de temps car j'avais beaucoup aimé.
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