samedi 7 mai 2011

Rituel


Dans le port de Bristol, le sergent " Flea " Marley, plongeuse de la police, récupère une main humaine, tranchée net. L'autopsie de cette découverte macabre entraîne un constat terrifiant : l'amputation a eu lieu alors que la victime était encore en vie. Flea en fait part à Jack Caffery, commissaire de la brigade criminelle récemment muté de Londres. Tous deux se lancent à corps perdu dans l'enquête, au risque de réveiller leurs propres démons. Le retour du héros de Birdman dans une hallucinante plongée en eaux troubles. Dévastateur et éblouissant.
A voir le joli minois de Mo Hayder, on n’imagine pas un instant qu’elle puisse écrire des histoires aussi noires. Et pourtant…
Même si ce n’est pas le polar du siècle, même s’il peut parfois y avoir quelques longueurs, j’ai passé un bon moment de lecture avec Fléa et Caffery. Tous deux  ont bien du souci avec leurs « valises «  personnelles à porter ; valises qui vont largement interférer dans le déroulement de l’enquête, dont le point de départ sera la découverte d’une main humaine…
L’auteur emporte son lecteur aux confins des pratiques, un peu spéciales, d’une Afrique que l’on connait mal. Ajoutons y le milieu de la drogue, des gens un peu marginaux…et cela fera un roman noir, très noir, plaisant à lire, avec juste ce qu’il faut de retour arrière pour ne pas perdre le lecteur.
Le langage est parfois plus que familier… je dirais assez démonstratif dans les pratiques culturelles. Les chapitres sont courts, l’écriture est dynamique, et rend donc la lecture aisée et rapide.

Mo Hayder- Presse de la cité-415 pages
Après dix années d'errance londonienne, Mo Hayder s'envole pour le Japon, où elle exerce divers métiers. De retour en Angleterre, elle décide de se consacrer à l'écriture. Avec Birdman, L'homme du soir, Tokyo (Prix de la SNCF et Grand Prix des lectrices de Elle en 2006) et Pig Island, elle s'est imposée comme l'une des reines du polar noir, très noir.

2 commentaires:

  1. j'ai tant à lire que je passe... pour le moment ;)

    RépondreSupprimer
  2. Je passe... pour le moment. Je m'acharne à terminer mes challenges en cours...

    RépondreSupprimer