" Le destin passe et repasse à travers nous, comme l'aiguille du cordonnier à travers le cuir qu'il façonne. " Pour Tanios, enfant des montagnes libanaises, le destin se marque d'abord dans le mystère qui entoure sa naissance : fils de la trop belle Lamia, des murmures courent le pays sur l'identité de son vrai père. Le destin passera de nouveau, dans ces années 1830 où l'Empire ottoman, l'Egypte, l'Angleterre se disputent ce pays promis aux déchirements, le jour où l'assassinat d'un chef religieux contraindra Tanios à l'exil... Mêlant l'histoire et la légende, la sagesse et la folie des hommes, le romancier de Léon l'Africain et du Premier Siècle après Béatrice nous entraîne dans un prodigieux voyage romanesque qui lui a valu le prix Goncourt 1993. --Ce texte fait référence à l'édition Poche.
Je connaissais Amin Maalouf de nom, mais ne l’avais jamais lu. Alors qu’il devient immortel, pour réparer cela, je choisis l’ouvrage qui lui valut le Prix Goncourt.
Et bien c’est fait, je l’aurai lu au moins une fois !!! Mais que tirer de ce livre ? Pas grand-chose.
Je l’ai terminé, très vite, comme on finit son assiette pour être quitte, et pouvoir passer au dessert, qui est plus prometteur. Le plat était mangeable, mais sans saveur, sans goût, sans odeur.
Et bien ici c’est pareil : cela se lit, c’est limpide, bien écrit. Mais quoi, me direz-vous ?
L’histoire est un peu maigrichonne ; ça manque un, beaucoup de corps. Si l’écriture est lipide le style est lourd. Il s’y dégage une espèce de léthargie toute orientale, une sorte d’indolence, de nonchalance, qui à la longue lasse énormément quand il n’y a pas la poésie, les couleurs, et un peu d’épice pour retenir le lecteur.
Peut-être que c’est au second, voir au troisième degré qu’il faut lire ce roman s’apparentant à un conte……Si on veut……
Amin Maalouf- Grasset (1993) Prix Goncourt-280 pages
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