mardi 22 novembre 2011

Le crépuscule des superhéros


Dans l’insouciance de leur jeunesse, ils sirotent du champagne sur la terrasse de leur loft new-yorkais. Nathaniel, Lyle, Amity et Madison, de grands enfants impatients, fourmillent de projets et veulent changer le monde. Mais les tours s’écroulent, la crise les frappe, ils perdent emploi, logis, utopies. De leurs rêves, il ne reste que des débris. Les superhéros, ça n’existe plus.
Merci à libfly de m’avoir donné l’occasion de lire ce livre grâce à l’opération un(e) mordu(e), une critique, en collaboration avec les éditions Points

J’ai eu la plus grande peine du monde à pouvoir lire, chacune des six nouvelles dans leur intégralité. Je n’ai d’abord pas été convaincue par le style, haché, dépourvu de dialogues matérialisés (ces derniers étant noyés dans la masse sans que l’on puisse y voir clair d’emblée….et rien que cela, je bloque)

Les histoires en elles même sont comment dire….. et bien à vrai dire, je ne saurais même pas le dire, parce que c’est tarabiscoté, et qu’en arrivant à la fin d’une nouvelle, je devais avoir des yeux gros comme ça à me dire oui, et alors quoi ?

Quant à parler du lien qui relie ces nouvelles, parce que, normalement tout recueil de nouvelles comporte un ou plusieurs points communs sensés générer une unité, et capter le lecteur….. En ce qui me concerne, je n’ai pas trouvé ce fil conducteur qui m’aurait bien aidée. Y en a-t-il un, d’ailleurs ?

Je suis bien incapable de dire si oui, ou non, j’ai aimé ce livre…..Parce qu’avant tout je n’ai pas compris ce que j’ai lu. Et quand je ne comprends pas, c’est comme un marin sans gouvernail…..c’est le début de la fin.

Dommage, la couverture montrant New-York depuis le sommet terrasse d’un immeuble m’avait mise l’eau à la bouche. Je n’en suis que plus déçue. J’espère de tout cœur avoir plus de plaisir de lecture avec le second livre de l’opération.

Deborah Eisenberg-Editions de l’olivier(janvier 2009)/Points (août 2011)-278/252 pages

Née à Chicago en 1945, Deborah Eisenberg est l'auteur de six recueils de nouvelles, dont Petits désordres sans importance et Transactions dans une monnaie étrangère (Le Promeneur, 1993 et 1994). Ses textes sont régulièrement publiés dans le New Yorker.


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