Une interruption d’une semaine, faute de disposer de suffisamment de temps devant moi pour me consacrer à ce livre aura eu raison de ce pavé, qui malgré 300 pages lues, ne m’enthousiasmait pas plus que cela. Il ne m’a d’ailleurs pas manqué durant cette semaine. Il est lourd au sens propre du terme, il tient mal en main, il fatigue assez vite les bras, les genoux, et surtout les yeux.
Certes, c’est bien écrit. Certes c’est bien construit. Je reconnais bien volontiers à Jonathan Franzen de décortiquer ses personnages. Mais justement, il le fait trop, au détriment de l’intrigue qui manque un peu d’allant. En reprenant l’ouvrage où je l’avais laissé, j’ai soudain ressenti une profonde lassitude en voyant ce qu’il restait à lire, surtout devant l’intérêt plus que mitigé pour cette histoire, et surtout devant l’indigestion qui pointait le bout de sa plume.
Beaucoup de lourdeur, un style pesant, qui s’étire en longueur, un scénario un peu léger, et beaucoup de broderie autour.
Je remercie Rémy Gonseau de Price Minister pour l’envoi de Freedom dans le cadre de l’opération le match de la rentrée littéraire.
Freedom, Jonathan Franzen
Éditions de l'Olivier( Août 2011)
720 pages
4ème de couverture :
Patty Berglund est-elle la femme idéale ? Pour Walter, son mari, la réponse ne fait aucun doute : c'est oui. Épouse aimante, mère parfaite, Patty a tout bon. Mais qu'en pense-t-elle ? En renonçant à Richard, ce "bad boy" dont elle était amoureuse - et qui se trouve être le meilleur ami de Walter - Patty a peut-être commis l'erreur de sa vie. Freedom raconte l’histoire de ce trio et capture le climat émotionnel, moral et politique des États-Unis entre 1970 et 2010 avec une incroyable virtuosité.
Anatomie d’un mariage et d'une famille - les Berglund -, ce livre analyse les illusions, les déceptions et les compromis d'unê génération de baby-boomers qui avaient rêvé un jour de changer le monde. Mais c’est aussi un acte d’accusation implacable à l'égard d'une nation qui a cessé depuis longtemps d'incarner ses propres valeurs. Qu'avons-nous fait de notre liberté ? s demandent les personnages de Jonathan Franzen. Et quel monde laisserons-nous à nos enfants, qui nous ressemblent si peu ? Pendant ce temps, les États-Unis livrent en Afghanistan et en Irak leurs propres guerres napoléoniennes, tentant d’imposer cette même liberté par la force.
A propos de l'auteur
Jonathan Franzen, né à Western Springs (Illinois) en 1959, a passé son enfance dans une banlieue de Saint Louis (Missouri). Distingué par le New Yorker comme l'un des « vingt écrivains pour le XXIe siècle ». Il a obtenu le National Book Award avec Les Corrections (L'Olivier, 2002).
J'ai détesté moi aussi ... pfiuuu comme le style est plat, comme les dialogues sont creux ...
RépondreSupprimerJ'ai très vite abandonné ! C'est décevant, le résumé me semblait vraiment intéressant. Mais effectivement, c'est lent, long...
RépondreSupprimerHop, billet ajouté !