Tout est étrange dans cette histoire : les personnages, et l’atmosphère. Au sein d’une garnison, dans un quasi huis-clos, évoluent deux couples, un soldat, et un serviteur. D’emblée, sans que je puisse dire pourquoi, l’ambiance parait des plus lourdes, pleine de non-dits.
L’auteur sait, au fur et à mesure, nous faire rentrer dans l’intimité des personnages, et nous les présenter, et brosser leurs caractères, et, mettre ainsi une pression jusqu’à la dernière ligne.
Carson Mc Cullers, nous invite dans l’intimité de deux couples, dont chacun des composants présente leur part d’ombre, leur croix à porter. Les attirances "anormales" des uns, la frigidité d’une autre, ou au contraire le feu qui couve pour une autre….le feu comme le nom de son cheval, qui dans cet univers est le seul être vivant à peu près normal. Les refoulements s’expriment à demi-mots.
« Il était subjugué par un mélange de répulsion et d’attirance, comme si, complètement nu, le jeune soldat et lui s’étreignaient corps à corps dans une lutte mortelle. »
La mort n’est jamais bien loin, dès le départ, elle rôde, cachée quelque part, derrière quelqu’un…mais qui ?
Bien qu’aucun des personnages ne me paraisse plus sympathique que l’autre, j’ai apprécié la qualité d’écriture de Carson McCullers : des mots choisis, une syntaxe élaborée, un vocabulaire imagé, et, cette façon de mettre de faire sentir les choses et les gens. L’ouvrage n’est pas très épais, c’est peut-être aussi pour cela, il n’y a pas de lassitude ; les chapitres sont équilibrés, le texte en est donc assez aéré pour ne pas étouffer.
L’auteur sait, au fur et à mesure, nous faire rentrer dans l’intimité des personnages, et nous les présenter, et brosser leurs caractères, et, mettre ainsi une pression jusqu’à la dernière ligne.
Carson Mc Cullers, nous invite dans l’intimité de deux couples, dont chacun des composants présente leur part d’ombre, leur croix à porter. Les attirances "anormales" des uns, la frigidité d’une autre, ou au contraire le feu qui couve pour une autre….le feu comme le nom de son cheval, qui dans cet univers est le seul être vivant à peu près normal. Les refoulements s’expriment à demi-mots.
« Il était subjugué par un mélange de répulsion et d’attirance, comme si, complètement nu, le jeune soldat et lui s’étreignaient corps à corps dans une lutte mortelle. »
La mort n’est jamais bien loin, dès le départ, elle rôde, cachée quelque part, derrière quelqu’un…mais qui ?
Bien qu’aucun des personnages ne me paraisse plus sympathique que l’autre, j’ai apprécié la qualité d’écriture de Carson McCullers : des mots choisis, une syntaxe élaborée, un vocabulaire imagé, et, cette façon de mettre de faire sentir les choses et les gens. L’ouvrage n’est pas très épais, c’est peut-être aussi pour cela, il n’y a pas de lassitude ; les chapitres sont équilibrés, le texte en est donc assez aéré pour ne pas étouffer.
Reflets dans un œil d'or, Carson Mc Cullers
Stock (collection la cosmopolite, octobre 2001)
4ème de couverture :
Au début du siècle dernier, dans une garnison isolée du sud des Etats-Unis, le hasard tisse entre deux femmes et trois hommes des relations singulières. Rapports d'autorité, problèmes et conflits sexuels sont au coeur de l'intrigue que Carson Mc Cullers développe avec cette exquise subtilité qui lui est propre. Coloré tour à tour de lyrisme, de suspense et d'humour, ce roman bref et dense dévoile pour nous les modalités d'un drame imputable moins au hasard des situations qu'à la psychologie des personnages et aux ressorts inconscient qui inspirent souvent notre conduite.
A propos de l'auteur:
Au début du siècle dernier, dans une garnison isolée du sud des Etats-Unis, le hasard tisse entre deux femmes et trois hommes des relations singulières. Rapports d'autorité, problèmes et conflits sexuels sont au coeur de l'intrigue que Carson Mc Cullers développe avec cette exquise subtilité qui lui est propre. Coloré tour à tour de lyrisme, de suspense et d'humour, ce roman bref et dense dévoile pour nous les modalités d'un drame imputable moins au hasard des situations qu'à la psychologie des personnages et aux ressorts inconscient qui inspirent souvent notre conduite.
A propos de l'auteur:
Carson McCullers est une romancière et nouvelliste américaine, née à Columbus(Géorgie) le 19 février 1917.
De son vrai patronyme, Lula Carson Smith, elle abandonne une partie de son nom en 1930 pour se faire appeler Carson. Elle écrit sa première nouvelle, Sucker, à l'age de 16 ans. Après des études à l'université de Columbia puis, à la New York University, elle publie, en 1936, une nouvelle intitulée Wunderkind et commence à travailler sur son premier roman Le Cœur est un chasseur solitaire, initialement intitulé Le muet.
En 1937, elle épouse Reeves McCullers et s'installe à Charlotte, Caroline du Nord, où elle achève Le muet. Le Cœur est un chasseur solitaire est publié en 1940 : elle a 23 ans. Il fut adapté à l'écran en 1968 par Robert Ellis Miller.
L'année suivante, en 1941, paraît un deuxième roman, Reflets dans un œil d'or. Adapté au cinéma par John Huston en 1967 avec Marlon Brando et Elizabeth Taylor.
En 1946, elle publie son troisième roman, Frankie Addams (The Member of the Wedding), rencontre Tennessee Williams et part voyager en Europe avec son mari.
A la suite de problèmes de santé, elle tente de se suicider en 1947 et est hospitalisée à New York.
En 1952, elle s'installe en France avec son mari, dans l'Oise, à Bachivillers. L'année suivante, elle retourne aux États-Unis après le suicide de son mari.
Son quatrième et dernier roman, L'Horloge sans aiguilles, est publié en 1961. Elle meurt des suites d'une hémorragie cérébrale en septembre 1967 à Nyack( New-York)
De son vrai patronyme, Lula Carson Smith, elle abandonne une partie de son nom en 1930 pour se faire appeler Carson. Elle écrit sa première nouvelle, Sucker, à l'age de 16 ans. Après des études à l'université de Columbia puis, à la New York University, elle publie, en 1936, une nouvelle intitulée Wunderkind et commence à travailler sur son premier roman Le Cœur est un chasseur solitaire, initialement intitulé Le muet.
En 1937, elle épouse Reeves McCullers et s'installe à Charlotte, Caroline du Nord, où elle achève Le muet. Le Cœur est un chasseur solitaire est publié en 1940 : elle a 23 ans. Il fut adapté à l'écran en 1968 par Robert Ellis Miller.
L'année suivante, en 1941, paraît un deuxième roman, Reflets dans un œil d'or. Adapté au cinéma par John Huston en 1967 avec Marlon Brando et Elizabeth Taylor.
En 1946, elle publie son troisième roman, Frankie Addams (The Member of the Wedding), rencontre Tennessee Williams et part voyager en Europe avec son mari.
A la suite de problèmes de santé, elle tente de se suicider en 1947 et est hospitalisée à New York.
En 1952, elle s'installe en France avec son mari, dans l'Oise, à Bachivillers. L'année suivante, elle retourne aux États-Unis après le suicide de son mari.
Son quatrième et dernier roman, L'Horloge sans aiguilles, est publié en 1961. Elle meurt des suites d'une hémorragie cérébrale en septembre 1967 à Nyack( New-York)
Pour une partie du corps dans le challenge Petit bac 2012 proposé par Enna.
Compte pour la catégorie des auteurs en Mc dans le challenge organisé par Ys.
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