Cher
Wallander
Je vous
retrouve donc, et plus vite que prévu !! C’est qu’il y avait urgence, mes
lectures du moment finissaient par me désespérer ; il me fallait revenir
au plus vite à une valeur sure. Et vous fûtes à la hauteur.
Souvenez-vous,
meurtriers sans visages m’avaient laissé
une bonne impression, et si je vous avais trouvé quelques petits péchés de
jeunesse, j’avais trouvé de sérieuses bases pour de futures bonnes et passionnantes
aventures. Et c’est bien d’aventure dont il s’agit ici. A une époque que les
moins de vingt-ans ne peuvent pas connaitre, vous voilà embarqué un peu malgré
vous en Lettonie à l’ère post -soviétique, dans un climat politique et social
pas très clair. Vous nous entrainez donc dans une chasse à l’homme à la fois
intrigue policière, poudrière diplomatique, et un roman d’espionnage ; le
tout dans un pays, encore pas tout à fait un pays à part entière, où tout est à
refaire, et à construire. Vous avez parfaitement remis le climat politique et social
de l’époque.
Je retrouve
le commissaire humain qui m’avait séduite dès le départ, et déjà vous semblez
plus à l’aise en vous livrant davantage, en fendant l’armure parfois. Rydberg,
votre ami récemment disparu, occupe vos pensées, il vous manque, vous lui
parlez, cherchez auprès de lui les réponses à vos doutes. J’ai comme la nette
impression que le charme Balte ne vous a pas laissé de marbre….
Commissaire
tenace, curieux, courageux à l’extrême, fidèle en amitié, vous n’en restez pas
moins un humble avec ses faiblesses, et ses peurs.
Vous m’avez
fait voyager dans le temps et l’espace, m’avez remis dans de meilleures
dispositions. Une valeur sure, vous-je !!!
Nous nous
retrouverons donc, prochainement ; j’ai prévu de quoi remédier à mes
futures pannes de lecture.
@ bientôt
commissaire….
Les chiens de Riga, Hennng Mankell
Seuil
(17/03/2003)/ Points (09/03/2004). Première publication en suédois, en 1992
267/320 pages
4ème de couverture :
Février
1991. Un canot pneumatique s'échoue sur une plage de Scanie. Il contient les
corps de deux hommes exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est
vite établie : de fabrication yougoslave à l'usage des Soviétiques et de leurs
pays satellites. Les corps sont identifiés : des criminels lettons d'origine
russe liés à la mafia. Un policier de Riga est appelé en renfort à Ystad. Dès
son retour en Lettonie, l'étrange major Liepa pour lequel l'inspecteur
Wallander s'est pris d'amitié est assassiné. Wallander part alors pour Riga.
Là, privé de tout repères, il se trouve plongé dans un pays en plein
bouleversement, où la démocratie n'est encore qu'un rêve, un monde glacé fait
de surveillance policière, de menaces non voilées, de mensonges. Où se cache la
vérité ?
Un troisième roman de Henning Mankell, pour la Suède pour le challenge de Prune.
Nouvelle étape suédoise pour le challenge d'Anne.
Un auteur qu'il faut vraiment que je découvre !
RépondreSupprimerIl est dans ma PAL - j'ai déjà lu le tome 3, La lionne blanche.
RépondreSupprimerBonne nouvelle, j'ai prévu de le lire aussi !
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