mercredi 26 septembre 2012

Cosi fan tutte (W.A Mozart)



Oubliez crinolines, habit d’époque et perruques poudrées. Nous sommes dans un grand magasin de luxe, Fiordiligi et Dorabella s’adonnent à leurs achats au milieu des robes de mariées, tandis que leurs amants s’extasient devant leurs costumes chics et bien coupés. Enfants gâtés, ils ont une idée idéalisée de l’amour et de la fidélité.
C’est sans compter sur le pari de Fernado : cosi fan tutte, ainsi font-elles toutes !!!
Jim Lucassen dépoussière un ouvrage au synopsis assez mince, pour en faire une comédie qui décoiffe, provoquant ainsi le rire des spectateurs par ses trouvailles, petites touches d’humour, et situations cocasses.
C’est le directeur musical de Nancy qui ouvre la saison avec une interprétation impeccable, et une mention spéciale pour le claveciniste très présent.
Si les chœurs sont rares dans l’ouvrage, judicieusement placés en coulisses, ou dans l’escalier central les chanteurs assurent une présence juste sans alourdir la scène au décor chic et sobre.
Si les voix étaient dans leur ensemble bien choisies et surtout bien assorties ( ce qui donne des quatuor, trios, ou dus particulièrement réussis), je donne un point d’excellence à Clémence Barrabé qui campe une Despina plus que crédible.
Un début de saison prometteur, une belle entrée en matière. La prochaine production sera baroque avec un ouvrage rare Artaserse de Leonardo Vinci, interprété par le Concerto Köln.








1 commentaire:

  1. Tiens, celui là aussi je l'ai vu dans la même mise en scène, ces opéras qui voyagent, c'est bien

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