Ce
roman tient à la fois du conte, de l’épopée mythologique, et du roman d’apprentissage.
Situé à une époque plus qu’évasive, à une époque indéterminée, il a pourtant
une forte connotation actuelle dans les thèmes qu’il aborde, notamment en ce
qui concerne la course au pouvoir, et la violence mise en jeu pour l’obtenir,
et le conserver.
De
Laurent Gaudé j’ai le souvenir d’Eldorado
qui ‘avait donné envie d’aller plus loin tant l’écriture m’avait séduite. Ouragan, bien que le thème m’attire
fortement, m’avait un tantinet laissée sur ma faim.
Je
retrouve donc une troisième fois Laurent Gaudé. Son écriture est toujours aussi
belle et poétique. Mais, car il y a un mais…le scénario m’a laissée sur le
bas-côté de la route.
La mort du roi
Tsongor, Laurent Gaudé
Actes Sud (Août
2002)
205 pages
4ème
de couverture :
Au
cœur d’une Afrique ancestrale, le vieux Tsongor, roi de Massaba, souverain d’un
empire immense, s’apprête à marier sa fille. Mais au jour des fiançailles, un
deuxième prétendant surgit. La guerre éclate : c’est Troie assiégée, c’est
Thèbes livrée à la haine. Le roi s’éteint mais ne peut reposer en paix dans sa
cité dévastée. A son plus jeune fils, Souba, échoit la mission de parcourir le
continent pour y construire sept tombeaux à l’image de ce que fut le vénéré —
et aussi le haïssable — roi Tsongor.
Roman
des origines, récit épique et initiatique, le nouveau livre de Laurent Gaudé
déploie dans une langue enivrante les étendards de la bravoure, la flamboyante
beauté des héros, mais aussi l’insidieuse révélation, en eux, de la défaite.
Car en chacun doit s’accomplir, de quelque manière, l’apprentissage de la
honte. Telle est en effet la vérité cachée, celle qui s’impose par-delà les
élans du cœur et les lois du clan. Telle est peut-être l’essence même de la
tragédie.
A propos de
l’auteur :
Romancier,
nouvelliste et dramaturge né en 1972, Laurent Gaudé publie son œuvre, traduite
dans le monde entier, chez Actes Sud.
Il
est notamment l’auteur de Cris (2001), La mort du roi Tsongor (2002, prix
Goncourt des lycéens 2002, prix des Libraires 2003), Le soleil des Scorta
(2004, prix Goncourt 2004, prix Jean-Giono 2004), Eldorado (2006), Dans la nuit
Mozambique (2007), La porte des Enfers (2008), Ouragan (2010), Les oliviers du
Négus (2011) et Pour seul cortège (2012).
Prix Goncourt des lycéens 2002, pour le challenge de Laure .
Pour le challenge de Calypso, lecture autour du mot roi.
Je l'ai dans ma PAL... Il avait obtenu le Goncourt des lycéens. En général c'est bon signe.
RépondreSupprimerPour seul cortège m'a éblouie mais d'autres sont restés au bord du chemin... Cela doit être souvent le cas avec le style de Laurent Gaudé.
RépondreSupprimerJ'ai Eldorado dans ma PAL aussi et je viens de chroniquer le même livre que toi aujourd'hui et j'ai adoré. Après, le ressenti de chacun, c'est toujours incontrôlable et très personnel, ce qui rend intéressant tous ces échanges d'avis ;)
RépondreSupprimerBonne journée !
Je n'ai toujours pas lu un seul roman de Gaudé. Un jour, sûrement, je réparerai cette lacune.
RépondreSupprimerJe n'ai encore jamais lu un des romans de cet auteur, mais j'en ai entendu parler... A découvrir :)
RépondreSupprimerC'est avec ce roman que j'ai commencé â suivre l'auteur et il reste mon préféré avec ensuite Le soleil des Scorta, La porte des enfers et le dernier Pour seul cortège. J'avais moins accroché à Eldorado.
RépondreSupprimer