Parce
qu’elle a un physique monstrueux, Rebecca vit cachée dans la maison familiale
coincée en une tante omniprésente, la servante ultra protectrice. Son père,
médecin est de plus en plus absent, et, sa mère vit recluse dans sa chambre
depuis sa naissance.
Triste
vie….heureusement, il y a le piano qui sera pour Rebecca, un bel échappatoire.
On peut ne pas être montrable, mais posséder
néanmoins quelques talents qu occupent bien les journées.
L’atmosphère
est bien grise, et terne.
Si
le début de ce roman avait de quoi « réjouir » le lecteur, hélas il
peine à peine à tenir ses promesses tant les choses semblent devenir de plus en
plus obscures jusqu’à finir, en ce qui me concerne, dans une certaine confusion. Les secrets de
familles qui finissent par être dévoilés, les situations assez caricaturales laissent
comme un sentiment d’exagération et font qu’in fine qu’il n’y ait rien de
touchant dans ce livre.
Un
livre décevant….
La vie à côté, Mariapia Veladiano
Stock (La cosmopolite),
Août 2013
224 pages
4ème de
couverture :
Rebecca
est laide. Extrêmement laide. Elle vit, avec prudence et en silence, dans une
magnifique maison au bord d’un fleuve, aux côtés d’un père, médecin trop
absent, et d’une mère qui « a pris le deuil à sa naissance ». Rebecca se tient
elle aussi hors du monde, enfermée pour ne pas être blessée, élevée par la
sainte et tragique servante Maddalena qui la protège. C’est sans compter sur
l’impétueuse tante Erminia, qui décide de l’initier au piano, et qui cache
pourtant des sentiments moins nobles. Mais Rebecca est douée et va concentrer
sa vie entière dans ses mains, parfaites. La rencontre avec la Signora De
Lellis, musicienne réputée et détentrice d’un secret de famille, le confirme :
une autre vie est possible, un autre langage, une vie à côté.
Avec
la légèreté et la férocité d’une fable, La vie à côté brosse le portrait d’une
famille corrompue par le mensonge et les tabous. Mariapia Veladiano comble le
silence et les bruits étouffés en donnant voix à la différence.
A propos de l’auteur :
Après
des études de philosophie et théologie, Mariapia Veladiano est aujourd’hui
professeur de lettres à Vicenza.
Elle
collabore également avec les journaux La Repubblica, Avvenire, Il Regno. Elle a
reçu le prix Calvino en 2010 pour La vie à côté.
A oublier alors !
RépondreSupprimerJ'avais fini par le mettre sur ma liste puisque ce livre finit dans le top 3 des lectures pour le coup de coeur des Lecteurs d'Entrée Livre. Je vais peut-être revoir ma position.
RépondreSupprimerTon avis ne donne guère envie de lire ce livre, je passe donc mon tour
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