Court
et d’une écriture facile, ce roman nous parle du déracinement, de la difficile
adaptation à une autre terre, à une autre culture.
Arrivée
en Guadeloupe de Montréal avec son compagnon, Marie Christine va vite apprendre
ce que l’exil veut dire. Si au Canada, elle avait à force de travail et d’intégration
réussi à se faire une place enviable, son arrivée en Guadeloupe s’avère difficile.
Elle ne peut pour le moment travailler, se retrouve seule dans un milieu qu’elle
ne connait pas, et dans une famille truffée de non- dits.
L’ouvrage
a le mérite d’être court, et d’être facile à lire. Plus long, il aurait vite
été ennuyeux tant l’auteur peine à y mettre un peu de fantaisie, de couleur, et
de saveur. Tout cela reste au final assez banal, hormis le fait de glisser au
lecteur l’idée d’aller voir du côté de chez Jacques Roumain dont elle n’hésite pas à
citer les textes.
Voilà
donc au final, un livre pas désagréable à lire, qui meuble assez bien une pause syndicale bien méritée, mais
qui, je le crains ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Les fourmis rouges, Edith Serotte
Présence africaine, Janvier
2013
130 pages
4ème de
couverture :
Haïtienne
par sa mère et montréalaise par la vie, Marie-Claudine vient finalement se
fixer en Guadeloupe. En attente d’un permis de séjour et meurtrie par le choc
culturel, souvent installée sur son balcon au cur de la ville, elle pose un
regard à la fois lucide et désemparé sur Pointe-à-Pitre. Un beau matin, elle
ose enfin se questionner sur le désir qui la poussée à suivre Arnaud son
compagnon. Un attachant blues caribéen
A propos de l’auteur :
Née
de parents originaires de la Guyane française, Edith Serotte a grandi en région
parisienne, puis a posé ses bagages à Montréal et enfin à Pointe-à-Pitre.
Consultante en ressources humaines, elle se passionne pour l’Homme, la
communication et la littérature… Elle se délasse, dit-elle, en écrivant.
Pour le challenge d'Enna : Animal
Donc, je laisse !!!!
RépondreSupprimerSans s'être passées le mot, on termine notre chronique à l'identique ! ;-)
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