Il
ne m’aura pas fallu longtemps pour me rendre compte que ce livre ne serait pas
pour moi. Dès le départ l’intrigue s’annonçait extrêmement mince ; à
savoir une femme angoissée d’aller diner chez ses voisins…. La belle
affaire !!!
Oui sacrée affaire ; car 400 pages pour
étaler ses états d’âme…. Très peu pour moi.
J’ai
vaillamment tenu durant 60 pages, et j’ai capitulé.
Sans
doute Fatou Diome a une écriture qui mérite d’être lue. Mais je n’y suis
absolument pas sensible ; et ses états d’âme (qu’elle masque sous ceux de
sa narratrice) me laissent dans l’indifférence la plus totale.
Désolée
Madame Diome, vous avez peut-être une belle écriture, mais cela ne suffit pas à
satisfaire la lectrice que je suis. Le nombrilisme gonflant de votre ouvrage ne
m’incite pas sacrifier un temps précieux
à tenter de vous lire jusqu’au bout, et encore moins à vous donner une seconde
chance.
Impossible de grandir, Fatou Diome
Flammarion, Mars 2013
400 pages
4ème de
couverture :
Salie
est invitée à dîner chez des amis. Une invitation apparemment anodine mais qui
la plonge dans la plus grande angoisse. Pourquoi est-ce si « impossible » pour
elle d’aller chez les autres, de répondre aux questions sur sa vie, sur ses
parents ? Pour le savoir, Salie doit affronter ses souvenirs. Poussée par la
Petite, son double enfant, elle entreprend un voyage intérieur, revisite son
passé : la vie à Niodior, les grands-parents maternels, tuteurs tant aimés,
mais aussi la difficulté d’être une enfant dite illégitime, le combat pour
tenir debout face au jugement des autres et l’impossibilité de faire confiance
aux adultes. À partir de souvenirs personnels, intimes, Fatou Diome nous
raconte, tantôt avec rage, tantôt avec douceur et humour, l’histoire d’une
enfant qui a grandi trop vite et peine à s’ajuster au monde des adultes. Mais n’est-ce
pas en apprivoisant ses vieux démons qu’on s’en libère ? « Oser se retourner et
faire face aux loups », c’est dompter l’enfance, enfin.
A propos de l’auteur :
Fatou
Diome est née au Sénégal. Elle arrive en France en 1994 et vit depuis à
Strasbourg. Elle est l'auteur d'un recueil de nouvelles La Préférence nationale
(2001) ainsi que deux romans Le Ventre de l'Atlantique (2003) et Kétala (2006).
Disons qu'il est facile de faire payer le lecteur pour faire sa psychanalyse !
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