samedi 15 mars 2014

Gouverneurs de la rosée


Je suis toujours un peu gênée d’avoir dans les mains un ouvrage présenté comme un chef-d’œuvre, dont on ne dit que du bien, et de ne pouvoir en faire autant…

Pourquoi ai-je eu le plus grand mal à cerner le sujet de ce livre ? Parce qu’au fond, c’est d’abord par défaut de pouvoir me situer que je ne suis jamais parvenue à entrer dans l’histoire, et encore moins à pouvoir apprécier l’écriture de Jacques Roumain.

J’ai lu, sans vraiment lire ; j’ai lu en alignant des phrases ; j’ai lu comme j’aurais lu autre chose, la tête un peu ailleurs en me demandant bien ce que je pouvais bien faire là….

Expérience décevante pour moi ; et impression sans doute incompréhensible  pour beaucoup de lecteurs…mais c’est ainsi.

Le gouverneur de la rosée, Jacques Roumain
Mémoire d’encrier, 2007 /Zulma, Novembre 2013
168/200 pages


4ème de couverture :

« Tout le monde a été touché par les amours de Manuel et d’Annaïse. Aux citadins haïtiens et aux lecteurs étrangers, le roman a révélé la vie paysanne, qu’ils ignoraient autant les uns que les autres. Les évocations du paysage haïtien ont enchanté ; la vieille Délira a éveillé la compassion ; les ronchonnements de Bienaimé ont amusé ; les trouvailles linguistiques de Roumain ont suscité l’admiration. On pourrait presque dire que la critique a été unanime, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, à élever Gouverneurs de la rosée au rang de chef-d’œuvre. » Léon-François Hoffmann

Ce volume contient également : Jacques Roumain vivant par Jacques Stéphen Alexis

A propos de l’auteur :

Poète, romancier, ethnologue, journaliste mais aussi diplomate et fondateur du Parti communiste haïtien, Jacques Roumain (1907-1944) est une grande figure littéraire et politique de son pays. Tant Gouverneurs de la rosée (publié en 1944 en Haïti et dès 1946 en France) que son engagement passionné pour la liberté et la dignité de son peuple, ont marqué toute une génération d’écrivains haïtiens. 


Destination Haïti avec Lucie.

6 commentaires:

  1. Donc, Pour découvrir Haïti, vaut mieux prendre une autre voie

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  2. C'est un peu le sentiment que j'ai eu aussi au début de ma lecture haïtienne mais finalement j'ai bien accroché. Dommage pour cette lecture mais apparemment ton autre livre a été plus concluant. Je file voir ça.

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  3. C'est pourtant un très beau livre ! Mais peut être faut-il connaître un peu les Antilles, le parler particulier des Antillais pour déguster cette langue qui tient du vieux français. Pourquoi ne pas en lire un autre et revenir à celui-là plus tard ...

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  4. J'ai trouvé ce livre magnifique également, mais c'est peut-être un peu difficile pour commencer à aborder Haïti? C'est un classique, qui nécessite peut-être une étude, de la manière dont on aborde la littérature française quand on est jeune?

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  5. Je l'ai choisi aussi pour ce challenge et j'ai été un peu perturbée par le style... donc je n'ai pas complètement accroché non plus. C'est une très belle histoire, mais comme vous dites, elle est très ancrée.

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  6. C'est un coup de coeur pour moi

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