mardi 9 décembre 2014

Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive



Ne nous voilons pas la face, il y a des thèmes qui attirent, et d’autres pas ; des sujets que l’on maîtrise, d’autres qui nous échappent complètement, dont on ne connait pas grand-chose, si ce n’est rien du tout.

Le cinéma des années 70, pour moi, c’est un peu ça…je n’y connais rien du tout, et pour dire la vérité, ça n’est pas mon truc.

Passer 300 pages autour de Pialat, Berry, et Rassam…et leur petit monde ne m’emballait pas vraiment.

J’ai bien essayé, mais tout cela m’a bien vite ennuyée. Sans doute les amateurs de cinéma pourront y trouver un intérêt. Sans doute les connaisseurs de cette période seront plus à même de porter un jugement sur le contenu. En ce qui me concerne, l’auteur pourrait y raconter de grosses bêtises que je n’y verrais que du feu.

Bref tout cela pour dire que…pas pour moi du tout !


Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout  ce qui lui arrive, Christophe Donner
Grasset, Août 2014
300 pages
Finaliste pour le prix du roman France Télévision 2014
4ème de couverture :

Qui se souvient de cette folle ambition : le cinéma va changer le monde ?
Démiurges au centre de l’intrigue, un trio de meilleurs amis qui vont devenir les beaux-frères ennemis : Jean-Pierre Rassam, Claude Berri, Maurice Pialat. La sœur du premier, Anne-Marie, épouse le deuxième, dont la sœur, Arlette, vit avec le troisième. Ils ne vieilliront pas ensemble. Autour d’eux, Christophe Donner fait tourner la ronde non autorisée des seventies : Raoul Lévy, Brigitte Bardot, Jean Yanne, Macha Méril, Jean-Louis Trintignant, Éric Rohmer, Sami Frey...
La grande histoire crève le grand écran : Mai 68 terrorisant le festival de Cannes ; Rassam et Berri à bord de la Mercedes de Truffaut allant sauver les enfants de Milos Forman dans une Prague envahie par les chars soviétiques ; l’improbable épopée de Godard dans les camps d’entraînement palestiniens. Et puis, gueule de bois : après la grande bouffe des utopies, tous y en ont vouloir des sous !
Cinéastes grandioses, producteurs têtes brûlées, alcool à haute dose, parties de poker, de sexe et de drogue : des vies qui sont des films, des films qui mettent la vie en danger. Car on se tue beaucoup en ce temps-là, quand on joue encore vraiment sa peau avec l’art… Orson Welles peut lâcher sa malédiction ironique : « Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive. »

A propos de l’auteur :

Né à Paris en 1956, Christophe Donner est l’auteur d’une œuvre importante dont on rappellera notamment les derniers romans, publiés chez Grasset : L’Empire de la morale (2001, prix de Flore), Ainsi va le jeune loup au sang (2003, prix Jean-Freustié), Bang ! Bang ! (2005), Un roi sans lendemain (2007), Vivre encore un peu (2011), À quoi jouent les hommes (2012).

2 commentaires:

  1. J'avais beaucoup aimé son précèdent roman sur le milieu des courses hippiques. J'avoue que le domaine du cinéma me tente moins.

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