Ne
nous voilons pas la face, il y a des thèmes qui attirent, et d’autres pas ;
des sujets que l’on maîtrise, d’autres qui nous échappent complètement, dont on
ne connait pas grand-chose, si ce n’est rien du tout.
Le
cinéma des années 70, pour moi, c’est un peu ça…je n’y connais rien du tout, et
pour dire la vérité, ça n’est pas mon truc.
Passer
300 pages autour de Pialat, Berry, et Rassam…et leur petit monde ne m’emballait
pas vraiment.
J’ai
bien essayé, mais tout cela m’a bien vite ennuyée. Sans doute les amateurs de
cinéma pourront y trouver un intérêt. Sans doute les connaisseurs de cette
période seront plus à même de porter un jugement sur le contenu. En ce qui me
concerne, l’auteur pourrait y raconter de grosses bêtises que je n’y verrais
que du feu.
Bref
tout cela pour dire que…pas pour moi du tout !
Quiconque exerce ce
métier stupide mérite tout ce qui lui
arrive, Christophe Donner
Grasset, Août 2014
300 pages
Finaliste pour le prix du roman France Télévision 2014
4ème de
couverture :
Qui
se souvient de cette folle ambition : le cinéma va changer le monde ?
Démiurges
au centre de l’intrigue, un trio de meilleurs amis qui vont devenir les
beaux-frères ennemis : Jean-Pierre Rassam, Claude Berri, Maurice Pialat. La
sœur du premier, Anne-Marie, épouse le deuxième, dont la sœur, Arlette, vit
avec le troisième. Ils ne vieilliront pas ensemble. Autour d’eux, Christophe
Donner fait tourner la ronde non autorisée des seventies : Raoul Lévy, Brigitte
Bardot, Jean Yanne, Macha Méril, Jean-Louis Trintignant, Éric Rohmer, Sami
Frey...
La
grande histoire crève le grand écran : Mai 68 terrorisant le festival de Cannes
; Rassam et Berri à bord de la Mercedes de Truffaut allant sauver les enfants
de Milos Forman dans une Prague envahie par les chars soviétiques ;
l’improbable épopée de Godard dans les camps d’entraînement palestiniens. Et
puis, gueule de bois : après la grande bouffe des utopies, tous y en ont
vouloir des sous !
Cinéastes
grandioses, producteurs têtes brûlées, alcool à haute dose, parties de poker,
de sexe et de drogue : des vies qui sont des films, des films qui mettent la
vie en danger. Car on se tue beaucoup en ce temps-là, quand on joue encore
vraiment sa peau avec l’art… Orson Welles peut lâcher sa malédiction ironique :
« Quiconque exerce ce métier stupide mérite tout ce qui lui arrive. »
A propos de l’auteur :
Né
à Paris en 1956, Christophe Donner est l’auteur d’une œuvre importante dont on
rappellera notamment les derniers romans, publiés chez Grasset : L’Empire de la
morale (2001, prix de Flore), Ainsi va le jeune loup au sang (2003, prix
Jean-Freustié), Bang ! Bang ! (2005), Un roi sans lendemain (2007), Vivre
encore un peu (2011), À quoi jouent les hommes (2012).
je n'étais pas tentée à la base...
RépondreSupprimerJ'avais beaucoup aimé son précèdent roman sur le milieu des courses hippiques. J'avoue que le domaine du cinéma me tente moins.
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