Livre
arrivé un peu par hasard dans ma pile, sans véritable envie de le lire, mais
plus sur un coup de tête, et l’attrait d’une couverture assez jolie. Comme
quoi, si parfois les hasards ont du bon, mieux vaut ne pas trop se fier aux
apparences, et réfléchir avant d’acquérir un livre….
Les
débuts sont prometteurs, en tout cas le premier chapitre. L’enchaînement des
suivants sème de plus en plus la confusion dans mon cerveau cartésien. Est-ce
un roman, ou une juxtaposition d’histoire, ou du moins de bribes d’histoire en
cherchant beaucoup le lien avec le début ? Une forme de recueil de
nouvelles qui ne dit pas son nom ? Je hais les nouvelles !!!
Bref,
on comprend assez vite que la région est un sac de nœud depuis la nuit des
temps, et que bon nombres de puissances étrangères s’y sont cassé les dents
dans la mesure où les tribus qui la peuplent ne sont pas vraiment en capacité
de cohabiter et de s’unifier. Les conditions géographiques compliquent les
choses. Le mode de vie nomade y ajoute sa dose de complexité….
La
lecture de ce livre n’est pas des plus agréables ; et sa finalité reste
encore à déterminer.
Le faucon errant,
Jamil Ahmad
Actes Sud, Mai 2013
150 pages
4ème de
couverture :
trop bavarde, et trompeuse à mon goût….
Nous
sommes dans les années 1950, bien avant la montée en puissance des talibans, au
cœur de ces zones tribales semi - autonomes situées au carrefour du Pakistan,
de l'Afghanistan et de l'Iran, dans une région marquée par le nomadisme et de
très anciennes querelles familiales autant que par une opposition résolue à
tour pouvoir étatique. Tor Baz n'a que cinq ans lorsque son père et sa mère
meurent de s'être aimés au mépris des lois de leur tribu. Il sera recueilli par
un vieux chef nomade, puis par un mollah peu ordinaire, avant d'être adopté par
une famille qu'il quitte pour devenir le Faucon errant - notre guide tout au
long de ces pages. Jamil Ahmad nous fait rencontrer des hommes et des femmes,
simples ou d'exception, pour lesquels il éprouve empathie et tendresse sans
pour autant occulter la dureté, voire la cruauté dont ils sont capables……
A propos de l’auteur :
Né
en 1933, haut fonctionnaire pakistanais aujourd’hui à la retraite, Jamil Ahmad
exerça durant plusieurs décennies ses fonctions au cœur des zones tribales.
Avec Le Faucon errant (Actes Sud, 2013), son premier roman, il est devenu, à
soixante-dix-huit ans, le “nouvel auteur phare” de la littérature pakistanaise.
Il est mort en juillet 2014.
Pour le challenge d'Enna, catégorie Animal (seconde ligne)
4/24
j'aime ta conclusion... :)
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