1942,
Paris est occupé par les Allemands… Léon Sadorski est un flic à la botte de l’occupant.
Il traque, dénonce et arrête les juifs, les résistants, les communistes.
Corrompu jusqu’à la moelle, il se rempli les poches à gogo, trompe son Yvette….
Un salaud de première manipulé par les Nazis, mais pas vraiment décidé à se
laisser dépouiller de ses prérogatives policières.
Roman
Slocombe s’inspire de personnages et d’évènements réels pour construire une
véritable fiction ayant pour cadre l’occupation, et réveiller ses vieux fantômes.
Si
je ne conteste pas les réelles qualités narratives et littéraire ce roman à la fois historique et d’espionnage, je
suis au regret de ne pas en avoir saisi toute la portée, et ne pas l’avoir apprécié malgré le très bon
accueil qu’a reçu ce roman.
J’ai
trouvé la fin beaucoup trop escamotée, ouverte et surtout qui semble bâclée
comme si l’auteur lui-même n’était pas parvenu à trancher.
Voilà
un ouvrage dont j’oublierai très vite le contenu, et un auteur que je ne suis
pas pressée de retrouver !
Livre lu dans la cadre du jury pour le Prix du
meilleur polar Points 2017, tout comme Snjor, le fleuve des brumes et Lagos Lady.
L’affaire
Léon Sadorski, de Romain Slocombe chez Robert Laffont (Août 2016, 512 pages),
disponible en poche chez Points (Août 2017, 480 pages)
Né
à Paris dans une famille franco-britannique, Romain Slocombe a écrit
plus de vingt romans, dont Monsieur le Commandant (prix Nice-Baie des Anges,
prix Jean d'Heurs, Trophée 813, sélection du prix Goncourt), Première station
avant l'abattoir (prix Mystère de la critique, prix Arsène Lupin) et L'Affaire
Léon Sadorski, qui a reçu le prix Libr'à Nous et a également figuré sur la
liste du Goncourt.
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