Quand
écrire peut sauver du gouffre….
Fabienne
est une maman de 4 enfants ; une famille sans histoire, jusqu’au jour où
Juliette, se suicide en se jetant sous un train…
Écrit au jour le jour, ce livre est une lettre ouverte à sa fille disparue dans
laquelle elle exprime ses sentiments face à l’absence, au manque, à la douleur
de la perte incompréhensible d’un enfant qui n’est pas et ne sera jais dans
l’ordre des choses.
A
l’instar de son mari qui se mure progressivement dans le silence et le travail,
en s’éloignant progressivement de sa femme au point de mettre en péril leur
mariage, Fabienne, essaie par tous les
moyens une âme secourable qui va entendre sa détresse. Patrick Poivre d’Arvor
qui connût le même drame saura l’écouter et lui conseiller de se tourner vers
l’écriture.
Ce
livre en est le résultat après de nombreux stages qu’a suivi Fabienne afin de
donner à son ouvrage suffisamment de corps et de tenue.
Le
résultat est bouleversant de sincérité et de courage. Sur environ 18 mois, nous
voyons le cheminement de Fabienne dans la traversée de son deuil, et dans son
cheminement intérieur face à la mort de sa fille.
Je
remercie Lena des éditions Flammarion pour l’envoi de cet ouvrage. Je ne
l’aurai pas forcément lu de mon initiative, mais puisqu’il m’était donné de
donner un petit coup de pouce à Juliette et sa maman pour les anonymes qui n’osent ou ne peuvent
transcender leur chagrin en posant des mots sur les maux.
à
Juliette de Fabienne Le Clauze, chez Flammarion (Mai 2018, 240 pages)
Besoin d’écrire.
RépondreSupprimerbesoin d’être écoutée.
C’est le moins que l’on puisse faire