Le
mois d’avril est de retour, et il nous amène du Canada le nouvel opus d’Aki
Shimazaki et son probable dernier de la série de l’ombre du chardon. Je l’attendais,
et j’attendais juste le bon moment pour le savourer sans être dérangée !
Après
avoir quelque peu délaissée Mitsuko, alias Azami dont il était directement
question dans Hôzuki, nous la retrouvons ici indirectement, puisque Aki
Shimazaki mettra en lumière Tarô son fils. Tarô a grandi, il est mannequin,
mais surtout peintre.
Sa
mère décède brutalement, et sa vie prend un autre tournant. Tarô, jusque- là quelque
peu indifférent à ses origines se sent poussé vers la connaissance de ce qu’il
est au même moment où sa vie sentimentale semble lui donner stabilité et bonheur.
Seulement….
C'est toujours vec poésie et délicatesse qu’Aki Shimazaki va nous emporter sur les
chemins douloureux de Tarô en proie avec les secrets qui tapissent son enfance.
On
entre doucement dans l’intimité de ce jeune homme sachant parfaitement comment
conduire sa vie. Ténacité et courage, sont les deux mots qui le caractérisent.
J’ai
comme l’impression qu’avec Maïmaï se termine l’ombre du chardon. J’espère juste
que l’auteur trouvera l’inspiration pour une nouvelle série.
Maïmaï
d’Aki Shimazaki, chez Actes Sud (Avril 2019 ;170 pages)
Née au
Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Sa pentalogie Le Poids des secrets comprend Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa et Hotaru (prix
littéraire du Gouverneur général du Canada 2005). Son deuxième cycle
romanesque, Au cœur du Yamato, est composé de Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushiet Yamabuki. Elle débute en 2015 un nouveau cycle romanesque, L’ombre du
chardon avec Azami, Hôzuki , Suisen, Kukhi-no-tô et Maïmaï. Toute son œuvre est publiée par
Leméac/Actes Sud.
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