lundi 8 avril 2019

Maïmaï


Le mois d’avril est de retour, et il nous amène du Canada le nouvel opus d’Aki Shimazaki et son probable dernier de la série de l’ombre du chardon. Je l’attendais, et j’attendais juste le bon moment pour le savourer sans être dérangée !

Après avoir quelque peu délaissée Mitsuko, alias Azami dont il était directement question dans Hôzuki, nous la retrouvons ici indirectement, puisque Aki Shimazaki mettra en lumière Tarô son fils. Tarô a grandi, il est mannequin, mais surtout peintre.
Sa mère décède brutalement, et sa vie prend un autre tournant. Tarô, jusque- là quelque peu indifférent à ses origines se sent poussé vers la connaissance de ce qu’il est au même moment où sa vie sentimentale semble lui donner stabilité et bonheur. Seulement….

C'est toujours vec poésie et délicatesse qu’Aki Shimazaki va nous emporter sur les chemins douloureux de Tarô en proie avec les secrets qui tapissent son enfance.
On entre doucement dans l’intimité de ce jeune homme sachant parfaitement comment conduire sa vie. Ténacité et courage, sont les deux mots qui le caractérisent.

J’ai comme l’impression qu’avec Maïmaï se termine l’ombre du chardon. J’espère juste que l’auteur trouvera l’inspiration pour une nouvelle série.

Maïmaï d’Aki Shimazaki, chez Actes Sud (Avril 2019 ;170 pages)


Née au Japon, Aki Shimazaki vit à Montréal depuis 1991. Sa pentalogie Le Poids des secrets comprend Tsubaki, Hamaguri, Tsubame, Wasurenagusa et Hotaru (prix littéraire du Gouverneur général du Canada 2005). Son deuxième cycle romanesque, Au cœur du Yamato, est composé de Mitsuba, Zakuro, Tonbo, Tsukushiet Yamabuki. Elle débute en 2015 un nouveau cycle romanesque, L’ombre du chardon avec Azami, Hôzuki , Suisen, Kukhi-no-tô et Maïmaï. Toute son œuvre est publiée par Leméac/Actes Sud.

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