mardi 15 juin 2010

Qui touche à mon corps je le tue



J’ai lu ce livre dans le cadre d’une lecture commune .
 Ma première réaction fut de ne pas vouloir le lire dans la mesure où le sujet ne m’inspirait pas du tout. Le hasard a voulu que mes yeux rencontrent ce livre…le sort en était jeté.
Hélas, ma première impression se confirmait assez rapidement ; avec bien du mal je parviens à venir à bout de cette lecture.
Le récit se déroule sur 24 heures, et a pour cadre 3 personnages dont les destins se croisent et s’entrecroisent. Lucie L. vient de se faire avorter et attend… ; Marie G faiseuse d’anges, est dans sa cellule, condamnée à mort, et attend, elle aussi…….. Henri D .actionne la guillotine à la prison, il attend l’aube…….
La lecture a été pour moi pénible, à la limite du supportable. Les propos sont d’une rare violence, et dureté. Certes, les 3 personnages ont des passés douloureux, semés d’embuches. Mais tout de même ; ce n’est pas une raison pour traiter l’avortement de cette manière là. Si la société a longtemps condamné celles et ceux qui transgressaient l’ordre établi, la maternité comme seul voie possible pour les femmes, si le sort réservé à celles qui à cette époque (la seconde guerre mondiale) avortaient ou se faisaient avorter était cruel, un peu de douceur dans ce monde de brutes n’aurait pas fait de mal.
La construction de ce roman, ne m’a pas plus conquise. J’ai trouvé les phrases longues, trop longues, au point parfois de manquer de souffle pour les lire jusqu’au bout.
Au fond, je n’ai rien compris à ce récit : ni le sens que l’auteur a voulu y donner, ni les raisons de cette violence. La seule chose que je parvienne à formuler, c’est de dire que cette lecture ne m’a pas plu. En revanche je suis incapable de déterminer la ou les émotions qu’elle m’a inspiré. Rarement une lecture aura été pour moi, à ce point un grand moment de solitude.

Qui touche à mon corps je le tue,Valentine Goby
Gallimard, Août 2008/ Folio ,Janvier 2010
144/138 pages


4ème de couverture :
Marie G., faiseuse d'anges, dans sa cellule, condamnée à mort. Lucie L., femme avortée, dans l'obscurité de sa chambre. Henri D., exécuteur des hautes œuvres, dans l'attente du jour qui se lève. De l'aube à l'aube, trois corps en lutte pour la lumière, à la frontière de la vie et de la mort.
A propos de l'auteur:
Valentine Goby est née en 1974. Après des études en sciences politiques, elle a travaillé pour des associations humanitaires au Vietnam et aux Philippines. Elle a déjà écrit plusieurs romans pour adultes chez Gallimard et a collaboré à trois recueils de nouvelles pour la collection Scripto.













1 commentaire:

  1. Zut, c'est dommage que tu n'aies pas apprécié,j'ai pour ma part adoré ce livre mais la littérature, c'est une affaire personnelle. Tu as raison, peut-être qu'un jour... ;-)

    RépondreSupprimer